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3 Questions à Sylvie Schneider, Maire de Sainte-Hélène-du-Lac, commune accueillant la station de conversion Savoie-Piémont
Comment s’est déroulée la concertation du projet Savoie-Piémont ?
Les premiers échanges avec RTE ont eu lieu en 2008. C’était mon premier mandat de Maire et j’étais novice en matière de gestion de grands projets, et naturellement pas une spécialiste des liaisons électriques à courant continu et des stations de conversion ! Dès l’origine, Michel Lefèvre, chargé de concertation RTE (aujourd’hui à la retraite) et Benoît Coze, alors Directeur de projet, ont fait preuve d’une grande pédagogie et d’une écoute attentive à nos interrogations, craintes et contraintes spécifiques. Depuis, le dialogue constructif instauré avec les premiers interlocuteurs s’est poursuivi avec les équipes en charge du chantier. Nous avons travaillé en bonne intelligence dans l’intérêt de chacun. Tout comme André Mollard, mon adjoint chargé des travaux, j’ai particulièrement apprécié d’avoir toujours été informée des avancées des travaux et régulièrement invitée sur le théâtre des opérations. C’est toujours plaisant de voir comment se concrétisent des dossiers sur lesquels nous avons passé beaucoup de temps. Ce n’est pas le cas de tous les projets où, hormis en cas de problème, il n’y a plus d’information de la commune au-delà des obligations réglementaires.
Quelles étaient vos attentes ?
Nous avons beaucoup insisté à l’origine sur la meilleure intégration paysagère possible de la station de conversion. Nous avions notamment demandé à ce que la hauteur prévue de 25 mètres pour les bâtiments soit revue à la baisse. Finalement, depuis l’axe de circulation principal, la station ne se voit pas tant que ça. Elle est plutôt bien intégrée à son environnement et, je l’espère, le sera davantage encore, une fois les aménagements paysagers réalisés.
Quels sont les bénéfices d’une telle installation pour les habitants ?
Même si l’emprise foncière et l’impact restent importants entre la future station de conversion et le poste électrique existant, la compensation financière pour la commune n’est pas négligeable. Pour le poste électrique, construit avant le développement du parc d’activités, cela correspondait à plus de 200 000 euros. Ce fut une vraie bouffée d’oxygène pour les finances communales et a permis de mener des beaux projets d’aménagement au bénéfice des habitants. Nous toucherons également à partir de 2023 la taxe foncière liée à la station de conversion.
Plus globalement, cet aménagement bénéficiera au territoire. Nous attendons avec impatience la mise en service, notamment au niveau de la communauté de communes Cœur de Savoie dont le budget de fonctionnement est très serré. À partir de 2023, près d’un million d’euros de taxes devrait être versé au territoire, une enveloppe conséquente qui permettra la concrétisation de certains projets d’aménagement.