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Bilan électrique 2021 - Une production d’électricité assurée à plus de 92% par des sources n’émettant pas de gaz à effet de serre

Consommation
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RTE publie, ce 25 février 2022, le bilan électrique national 2021. Après une année 2020 atypique du fait de la crise sanitaire, la reprise économique s’est traduite par un rebond de la consommation (+ 1,7%) et de la production d’électricité (+ 4,5%) en 2021, s’approchant de leur niveau de 2019. En parallèle, la transition du système électrique s’est poursuivie avec un fort développement du parc solaire. Le recours à la production thermique fossile est resté très limité, l’électricité produite en France étant l’une des plus décarbonée au monde. La France conserve en outre sa place de premier exportateur européen d’électricité.
Paragraphes

La consommation d’électricité se rapproche de son niveau d’avant crise
 

  • Dans un contexte de reprise économique, la consommation d’électricité française augmente (468 TWh) et se rapproche de son niveau d’avant-crise sanitaire. 
  • Le secteur industriel a connu une croissance de 8% par rapport à 2020, avec des dynamiques contrastées selon les filières : la sidérurgie a affiché une forte augmentation par rapport à l’année précédente (+20 %) tandis que le secteur de la construction automobile, à l’inverse, est resté en retrait. 


La production d’électricité bas-carbone évolue dans le même sens, avec notamment une production nucléaire plus forte en 2021 qu’en 2020 

 

  • La production électrique augmente de 4,5% pour atteindre 522,9 TWh (en retrait de 2,7 % par rapport à 2019). 
  • Principale contributrice à hauteur de 361 TWh (69 % de l’ensemble), la production nucléaire est repartie à la hausse en 2021 (+8% par rapport à 2020 mais 5% en deçà des niveaux de 2019) malgré une faible disponibilité du parc de réacteurs, en fin d’année 2021. 

 

Une véritable inflexion à la hausse sur le rythme d’installation des panneaux solaires, mais une production renouvelable annuelle en baisse du fait de l’éolien et de l’hydraulique
 

  • En 2021, le rythme de développement du solaire a fortement évolué à la hausse avec près de 2,7 GW nouvellement installés, soit trois fois plus que le rythme moyen observé ces dernières années. La production solaire a augmenté de 13% par rapport à 2020 (14,3 TWh).
  • Au total, la production renouvelable a diminué par rapport à 2020. Ceci s’explique par des conditions météorologiques défavorables pour l’hydraulique (62,5 TWh, - 5 %) et pour l’éolien (36,8 TWh, - 7%), et ce malgré l’augmentation du parc. 


Une production thermique fossile restreinte, en retrait par rapport au niveau de 2019 !
 

  • La production thermique fossile (essentiellement gaz et charbon) est faible en France. Elle demeure en retrait de 8 % par rapport au niveau de 2019 (3,4 TWh), même si elle progresse légèrement (+3 %, soit 1,1 TWh) par rapport à 2020, comme cela était anticipé. 
  • La fin de l’année 2021 a été marquée par un recours plus fréquent aux centrales à charbon au détriment de celles à gaz en raison de la très forte augmentation du prix du gaz sur les marchés. La production d’électricité à base de charbon demeure néanmoins marginale en France.
  • Les émissions de CO2 du système électrique retrouvent leur niveau de 2019 (18,8 MtCO2). Ce niveau est en légère augmentation par rapport à celui de 2020 (+1,7 MtCO2), année atypique du fait de la crise sanitaire et des faibles niveaux de consommation. 
  • La production d’électricité en France a été assurée à plus de 92% par des sources n’émettant pas de gaz à effet de serre. L’intensité carbone du mix électrique français demeure donc l’une des plus faibles du monde (intensité carbone de 36 gCO2/kWh, soit 6 fois moins que la moyenne européenne). 


Une crise énergétique européenne qui a poussé les prix de marché de l’électricité à la hausse
 

Les prix de l’électricité échangée sur les marchés en Europe, entraînés par ceux des hydrocarbures, ont atteint des niveaux très élevés au second semestre 2021. Les prix français ont été particulièrement affectés pendant les deux derniers mois de l’année, du fait d’une disponibilité du parc nucléaire historiquement basse et d’épisodes de faible production éolienne. Cette augmentation ne se traduit pas directement dans les factures des consommateurs du fait des dispositifs de protection mis en place par les pouvoirs publics. 

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Infographie des échanges contractuels transfrontaliers en 2024 (en TWh) (transcription ci-après)

La France demeure le premier exportateur européen d’électricité avec des échanges en hausse (87 TWh d’exports et 44 TWh d’imports) et variant fortement selon les périodes et les frontières.
 

Consulter le site du bilan électrique

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Olivia Noury

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