Image
RTE - Travaux sous-tension
Image
RTE - Remplacement de pylone

Bilan électrique des Hauts-de-France 2018

Consommation
arrow
La région Hauts-de-France est devenue, en 2018, la première région française en termes d’échanges d’électricité avec ses voisins, avec des volumes en hausse notable, en import comme en export.
Paragraphes

Concernant son parc de production, les Hauts-de-France s’inscrivent dans la tendance nationale avec une production de moins en moins carbonée (-23% d’émissions de CO2 par rapport à 2017). Ce bilan s’explique par une augmentation du parc d’énergies renouvelable (+17% par rapport à 2017), une meilleure disponibilité des centrales nucléaires et un moindre recours aux énergies fossiles. Détails.
 

Au coeur des échanges avec l’Europe du Nord et la Grande-Bretagne mais aussi avec les régions voisines, la région Hauts-de-France dispose en 2018 d’un solde export de 39,4 TWh (+29%) avec la Grande Bretagne et la Belgique notamment et d’un solde import de 38,6 TWh (+19%) avec le Grand Est et la Normandie. Elle a notamment aidé l’an passé la Belgique à surmonter les problèmes survenus sur son parc de production. Rappelons qu’en 2017, notre région avait majoritairement été importatrice avec son voisin, nous permettant notamment de passer les pointes hivernales. Cette solidarité européenne, construite progressivement depuis 70 ans, bénéficie directement au consommateur, lui permettant aujourd’hui d’éviter les coupures d’électricité, de réduire sa facture et son bilan carbone.

La production d’électricité de la région Hauts-de-France en 2018 est en hausse de 4,7% par rapport à l’an dernier et atteint son plus haut niveau depuis 2008 (51,7 TWh). Cette croissance est due à une production d’électricité d’origine renouvelable en hausse grâce à des conditions météorologiques propices et à un parc éolien (+ 18,1%) et solaire (+ 12,7%) qui continuent de croître significativement. La production d’origine renouvelable couvre désormais 15,5% de la consommation régionale, en hausse de 2,7 points. La progression de la disponibilité des centrales nucléaires permet, également, une hausse de production importante par rapport à l’an dernier pour s’établir à 34,6 TWh (+ 10%). Enfin, un hiver plus clément et une meilleure disponibilité des barrages hydrauliques français ont entrainé une diminution de 19,5% du recours aux centrales thermiques fonctionnant aux énergies fossiles sur la région. Ainsi, les émissions de CO2 diminuent de 23% en 2018 dans les Hauts-de-France grâce à un mix énergétique de moins en moins carboné.

La consommation d’électricité de la région reste quant à elle stable (47 TWh) tout comme au niveau national et conformément aux prévisions de RTE. Cette stabilisation s’observe depuis plusieurs années et traduit globalement une meilleure maitrise de la consommation malgré une utilisation croissante d’appareils électriques.

Toutes filières confondues, la production d’électricité en Hauts-de-France a ainsi couvert en moyenne 102% de la consommation régionale en 2018. Ce taux moyen se traduit cependant par des situations et périodes très variables, le réseau permettant d’assurer à chaque seconde l’équilibre nécessaire à l’alimentation de tous.

Pour contribuer à la réussite de la transition énergétique et à la performance économique du réseau électrique des Hauts-de-France, RTE va investir près de 500 millions d’euros entre 2018 et 2022. En 2018, RTE a réalisé 108 millions d’euros d’investissement afin d’adapter le réseau aux besoins des territoires, d’accueillir les installations renouvelables, de renouveler le réseau existant, de numériser les ouvrages électriques pour en améliorer les performances et développer les interconnexions avec les pays voisins. En tête des investissements pour les années à venir, le chantier Avelin-Gavrelle, entre Lille et Arras, et le raccordement du parc éolien au large de Dunkerque, avec la construction, pour RTE, de sa première plate-forme électrique en mer.

Vos contacts - Nord

Julie HAUSPIE

Nord
Chargée de communication

Anaïs THEVENET

Nord
Chargée de communication