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Bilan prévisionnel 2023 : la consultation publique est ouverte
Sur une durée de douze ans, les choix sont par nature plus limités que ceux ouverts durant la concertation des Futurs énergétiques 2050, d’autant que le cadre géopolitique, économique et industriel de la transition est de plus en plus contraint. La période 2023-2035 est celle de l’ajustement du mix d’aujourd’hui. Sur cette période, le moyen d’augmenter le potentiel de production d’électricité décarbonée est de mettre en service de nouvelles installations de production renouvelable, le moyen de ne pas le diminuer est de poursuivre l’exploitation des réacteurs nucléaires existants. Sur une durée aussi courte, en effet, aucun nouveau réacteur nucléaire ne peut être mis en service.
La prochaine décennie est celle durant laquelle doit se déployer un effort massif d’électrification. Pourtant, la consommation d’électricité est stable ou en diminution depuis une dizaine d’années. Identifier quand et dans quelle mesure la consommation d’électricité est susceptible de s’infléchir à la hausse constitue donc un élément central du travail à mener d’ici la publication du Bilan prévisionnel.
L’évolution du contexte géopolitique internationale joue un rôle majeur dans la révision des trajectoires. L’analyse examinera en priorité les conditions effectives, sur le plan industriel, qui sous-tendent les trajectoires, et leurs prérequis en matière de réindustrialisation en Europe et en France.
Enfin, l’analyse du Bilan prévisionnel comportera également, comme chaque année depuis 2017, un volet économique. Quel que soit le résultat des discussions engagées au niveau européen sur l’architecture de marché, la maîtrise des prix acquittés par les consommateurs constitue un facteur clé pour la réindustrialisation du pays et la compétitivité des industries soumises à la concurrence internationale d’une part, pour l’atteinte des objectifs climatiques qui passent par l’électrification des usages d’autre part. Cette maîtrise implique de conserver un mix de production compétitif au cours des prochaines années, alors même que des investissements massifs sont nécessaires dans la production, les réseaux et les modes de consommation d’énergie.
En outre, à l’instar de l’édition 2021 du Bilan prévisionnel, cette nouvelle édition s’attachera aussi à étudier la viabilité économique des filières contribuant à la sécurité d’approvisionnement pour apprécier l’opportunité du maintien d’un mécanisme de capacité au-delà de 2026.