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Développement du véhicule électrique et système électrique : Une faisabilité sereine et une contribution économique et écologique vertueuse à l’horizon 2035
Les principaux résultats de l’analyse démontrent que :
- le système électrique peut absorber ce développement, même avec un pilotage limité de la recharge.
- le développement du véhicule électrique présente des atouts écologiques et économiques majeurs, quelles que soient les hypothèses envisagées.
Cette étude est destinée à éclairer le débat public sur les interactions entre les feuilles de route «énergie» et «mobilité» de la France. Etablie en concertation avec l’ensemble des acteurs du secteur (parties prenantes du système électrique, du secteur de la mobilité et des ONG), elle évalue les comportements, la contribution au mix énergétique ainsi que l’impact économique et écologique de la mobilité électrique. L’étude met en évidence cinq scénarios de développement du véhicule électrique en France : Crescendo, Opéra, Forte, Alto et Piano.1
Du point de vue de la sécurité d’approvisionnement, RTE estime que la consommation d’énergie liée au développement du véhicule électrique ne devrait pas excéder 48 TWh, soit 10% de la consommation française. Ce niveau de consommation n’impacte pas la sécurité d’approvisionnement en électricité de la France. Les périodes de forts déplacements, comme les vacances scolaires ou les départs en week-end, ne constituent pas un motif d’inquiétude. Les pointes de consommation en électricité du soir peuvent, quant à elles, être atténuées grâce à la mise en place solutions simples de pilotage.
Du point de vue économique, les analyses menées démontrent que :
- le coût du plein d’un véhicule électrique devrait être trois fois inférieur à celui d’un véhicule thermique. En cas d’utilisation de solutions de pilotage, ce plein pourrait être 5 fois inférieur.
- le pilotage de la recharge permettrait de diviser par deux le coût du développement de la mobilité électrique pour le système électrique.
Du point de vue écologique, l’étude met en évidence que :
- Les émissions de CO2 d’un véhicule électrique français seraient, au minimum, divisées par 4 par rapport à celles d’un véhicule thermique, cycle de vie complet de la batterie compris.
- Le lieu de fabrication des batteries, la croissance modérée de leur capacité de stockage, l’accroissement de leur taux de recyclage, le pilotage de la recharge ainsi qu’un usage plus important des transports en commun et des mobilités douces contribueraient également à réduire significativement l’impact environnemental du secteur des transports. Combinés, ces leviers peuvent permettre d’éviter l’émission de deux fois plus de CO2.
- Le développement du véhicule électrique et le pilotage de sa recharge permettrait une meilleure intégration des énergies renouvelables sur le réseau, à court terme, et un moindre recours aux moyens de production fossiles de pointe, à long terme.
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