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Drone et hélico en duo pour réaliser un déroulage de câble de garde
Retour sur ce chantier auquel ont participé le Service Travaux Héliportés (STH) et l’équipe ligne du GMR lyonnais.
Hélico - drone, un bon duo
Manuellement, par hélicoptère ou par drone, il existe différentes méthodes pour dérouler un câble, mais « chaque méthode a ses avantages et ses inconvénients », précise Xavier Ducouret, responsable d’affaires expertise au STH. En zone urbaine, le survol de l’hélicoptère nécessite une mise en œuvre complexe. C’est alors qu’entre en piste le drone, avec ses 14 kg et ses 2 mètres d’envergure. « C’est la première fois que nous utilisons les deux moyens sur une même opération et c’est très intéressant d’avoir ce duo ! En zone rurale, l’hélicoptère nous offre une plus grande autonomie et en zone urbaine, le drone nous permet d’intervenir rapidement sans générer de nuisance pour les riverains », explique Xavier. C’est aussi la première fois que la DGAC (Direction Générale de l'Aviation Civile) délivre une dérogation pour le survol d’une zone habitée par un drone RTE.
Le déroulage en pratique
Drone ou hélicoptère, le principe du déroulage est similaire. La « cablette », un petit câble de textile, est réceptionnée en hauteur par l’équipe ligne, puis est disposée le long des pylônes à l’aide de l’engin volant et d’une « freineuse » qui maintient la tension mécanique du lien. Ensuite, avec un treuil, le filin de textile en entraîne un autre plus épais, qui guide à son tour un câble d’acier et qui, de fil en aiguille, tracte le câble de garde définitif.
Pour réaliser ce chantier de haut vol en toute sécurité, « nous avons placé avec le drone des protections sous les lignes pour sécuriser l’intervention. En agglomération dense, nos drones sont équipés de mini-parachute pour limiter l’impact s’ils devaient chuter et les tiers sous la ligne sont confinés dans leur habitation ».
Le saviez-vous ?
Fruit du projet MOMARTE, le drone utilisé pour les travaux a encore de nombreuses choses à offrir. Bientôt, ces appareils pourront être utilisés pour réaliser des vols de nuit, jusque-là impossible pour les hélicoptères du STH.
Chiffres-clés
- 35 min, c’est l’autonomie de vol d’un drone de déroulage
- 1 000 m, c’est la distance maximum possible entre un télé-pilote et son drone
Un chantier innovant, mais également apprenant
Pour terminer leurs six mois de formation, des lignards venus de toute la France ont prêté mains fortes aux équipes. Avant l’intervention du STH pour le déroulage, ils sont intervenus pour renforcer les pylônes afin d’accueillir le câble de garde. « Ce chantier est l’opportunité pour eux d’avoir une mise en pratique de la théorie acquise et de travailler avec d’autres équipes », souligne Fabrice Huard, chef de l’équipe ligne du GMR lyonnais.