Fermeture de la centrale de Fessenheim : pas d’impact sur l’alimentation en électricité des français
La fermeture des réacteurs de Fessenheim (1 800 MW) en 2020 n’impacte pas la sécurité d’approvisionnement en France et ce malgré le décalage de la mise en service de l’EPR de Flamanville.
En effet, cette fermeture est compensée par la mise en service de la centrale CCG de Landivisiau, le développement des énergies renouvelables et la mise en service de deux interconnexions avec la Grande-Bretagne et l’Italie.
A partir de 2022, avec la fermeture des dernières centrales charbon et en l’absence de la mise en service de l’EPR de Flamanville, la sécurité d’approvisionnement sera sous vigilance. RTE a alors identifié des leviers d’action pour cette période, présentés dans le Bilan Prévisionnel 2019.
Au niveau régional, RTE avait anticipé cette fermeture et avait adapté le réseau électrique local afin de sécuriser l’alimentation en électricité de la région : une ligne très haute tension a été créée entre Strasbourg et Metz en 2008 et 5 postes électriques ont été adaptés pour réguler la tension et piloter les flux d’électricité.
La région Grand Est dispose de suffisamment de moyens de production pour répondre à ses besoins en électricité. Elle produit plus de deux fois plus qu’elle ne consomme. Par ailleurs, la situation de cette région, au cœur de l’Europe, lui permet de bénéficier également des productions d’électricité des pays voisins – Allemagne et Belgique notamment-.