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Les bénéfices du projet
- Allier neutralité carbone et souveraineté énergétique à horizon 2030
- Améliorer la résilience du réseau dans un contexte de forte augmentation de la consommation électrique
- Répondre aux besoins des industriels confrontés à des exigences majeures et immédiates et permettre l’accueil de nouvelles activités industrielles sur le territoire
Allier neutralité carbone et souveraineté énergétique à horizon 2030
Afin de respecter les engagements climatiques fixés par l’Union Européenne, la France s’est engagée dans une profonde mutation visant à remplacer l’utilisation des énergies fossiles par d’autre formes d’énergie et ainsi réduire de 55 % ses émissions de gaz à effet de serre (- 35 % dans l’industrie).
Une grande bascule qui implique une forte augmentation de la consommation d’électricité et qui concerne tout le monde : pouvoirs publics, entreprises, industries et ménages.
Améliorer la résilience du réseau dans un contexte de forte augmentation de la consommation électrique
Notre réseau a été structuré pour les besoins des années 70 - 80 avec un déséquilibre historique entre production et consommation : 60 % de la consommation régionale est couverte par l’apport du réseau depuis la Vallée du Rhône.
La création de la ligne aérienne de forte capacité permet de répondre aux besoins profonds et rapides de la consommation de la région :
- un réseau qui ancre le territoire dans sa transition énergétique en soutenant l’électrification des usages : véhicules électriques, pompes à chaleur, navires à quai, par exemple.
- un réseau robuste qui assure la sécurisation de l’alimentation électrique régionale.
- un réseau suffisamment dimensionné dès 2028, pour accompagner les projets industriels structurants de décarbonation de l’industrie à Fos-Sur-Mer.
Répondre aux besoins des industriels confrontés à des exigences majeures et immédiates et permettre l’accueil de nouvelles activités industrielles sur le territoire
Les demandes de raccordement actuelles représentent près de 6000 MW pour une augmentation de consommation régionale en 2028 variant entre 5 000 et 8 000 MW. Or, la capacité actuelle d’accueil du réseau électrique pour de nouveaux besoins est de 600 MW. Les travaux de renforcement du réseau actuel ainsi que la nouvelle ligne permettront d’augmenter cette capacité d’accueil entre 3700 et 5 600 MW en activant des leviers de flexibilité.
La création de la nouvelle ligne Fos-Jonquières jouera ainsi un rôle central dans la décarbonation de l'industrie de Fos-sur-Mer, l'un des pôles industriels les plus polluants de France, représentant 20 % des émissions de gaz à effet de serre du pays. En fournissant une alimentation électrique fiable et suffisamment puissante, cette ligne permettra aux industries de passer à des sources d’énergie moins carbonées, tout en soutenant l'électrification des usages (véhicules électriques, pompes à chaleur, branchement des navires à quai, etc.). Ce projet s'inscrit dans les objectifs nationaux et européens de réduction des émissions de CO2 d'ici 2030.