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Hiver 2021-2022 : RTE inaugure un nouveau dispositif, plus dynamique, pour informer sur la sécurité d’approvisionnement
Sur la période allant de fin novembre à fin décembre 2021, les marges sont réduites sur le système électrique mais le risque de tension demeure relativement faible. Il dépend largement des dates effectives de retour de maintenance des réacteurs nucléaires, et comme chaque année, des conditions météorologiques.
Sur l’hiver 2021-2022 de manière générale, RTE confirme son diagnostic publié au mois de mars : comme l’hiver précédent, la sécurité d’alimentation reste sous « vigilance particulière », notamment en janvier et février en cas de vague de froid et de conditions défavorables sur le parc de production. Les effets de la crise du Covid-19 sur le parc de production français ne sont en effet pas encore résorbés.
Plusieurs paramètres, permettent d’expliquer la vigilance particulière sur la sécurité d’alimentation en électricité pour la période hivernale.
Tout d’abord, la consommation électrique s’est redressée mais reste légèrement inférieure à la situation d’avant-crise, en lien avec une activité économique toujours affectée par la crise sanitaire dans certains secteurs. Cette tendance devrait se poursuivre durant tout l’hiver.
En parallèle, la disponibilité du parc de production nucléaire reste basse (à un niveau similaire à celui de l’hiver dernier), les confinements liés à la pandémie ayant décalé sur la période hivernale la maintenance de certains réacteurs, malgré les réaménagements successifs de l’exploitant. Ces arrêts s’ajoutent à ceux liés aux visites décennales prévues de longue date.
Enfin, le parc de production renouvelable, reposant sur des stocks hydrauliques dans la moyenne historique et des installations éoliennes et solaires plus nombreuses que l’année précédente, contribuera à l’équilibre du système. Le parc thermique à flamme (gaz et charbon plus marginalement) présente également une bonne disponibilité.
Les risques sur la sécurité d’approvisionnement apparaissent plus élevés en janvier et février, période où la probabilité d’une vague de froid est la plus forte et sur laquelle il demeure à ce stade des incertitudes importantes concernant la disponibilité du parc nucléaire.
C’est la raison pour laquelle ce diagnostic sera actualisé et précisé à travers deux nouvelles publications fin décembre 2021 et courant janvier 2022 qui intégreront les dernières informations sur la disponibilité des réacteurs nucléaires ainsi que les dernières prévisions météorologiques. Ce sont elles qui feront référence quant à l’évaluation du risque sur les mois de janvier et février.