L’insertion : un tremplin vers le retour à l’emploi

[Cette vidéo met en lumière l’impact positif du chantier de raccordement éolien de Fécamp sur l’emploi local. Avec 200 000 heures d’insertion prévues, ce projet dynamise l’économie territoriale et renforce l’expertise locale pour l’éolien offshore.]

Présentatrice de France 3 : L'actualité nous emmène également du côté de Fécamp, alors que des travaux de raccordement sont en cours à terre pour les futures éoliennes offshore. La ville se porte candidate pour accueillir un autre champ éolien. Elle constate déjà les bénéfices de ses projets sur l'emploi local.

Voix off : Depuis quelques mois, Corentin travaille à deux pas de chez lui. À 22 ans et après une longue période de chômage, ce Fécampois a été embauché en intérim sur le chantier du raccordement électrique du parc éolien.

Corentin Burel, ouvrir en terrassement : Avec la crise sanitaire, ce n'est pas toujours facile de trouver un bon emploi. Donc oui, là je suis vraiment rassuré. Là j'ai un contrat de deux ans actuellement. J'espère que ça aboutira, j'espère être embauché.

Voix off : Comme lui, une personne sur six sur le chantier a bénéficié d'une démarche d'insertion et 75 % d'entre eux habitent même le territoire de l'agglomération Fécampoise. Favoriser l'emploi local, c'était une priorité.

Alexandre Irle, Directeur de projet raccordement chez RTE : Nous à RTE, on est une entreprise à mission de service public. C'était important pour nous qu'il y ait des retombées sur le territoire et donc ça fait partie des contrats qu'on a avec les entreprises travaux. Il y a des obligations pour qu'il y ait une partie du chantier qui soit réalisée par des personnes en insertion.

Voix off : Pour faciliter toutes ces démarches et rapprocher entreprises et demandeurs d'emploi, une cellule insertion éolien a vu le jour. Son rayon d'action va de Fécamp au Havre en passant par Caux Vallée de Seine.

Stéphanie Cadinot, chargée de mission insertion-emploi Fécamp Caux Littoral Agglo : On est trois facilitateurs sur notre territoire pour travailler avec toutes les structures qui accompagnent les demandeurs d'emploi. On fait aussi le lien avec sur les chantiers du Havre, sur Bouygues et Siemens Gamesa. Au total, on va avoir un volume d'heures d'insertion de 200 000 heures réparties sur à peu près deux ans.

Voix off : Soit l'équivalent de 70 emplois. L'éolien n'est pas encore en mer, qu'il insuffle déjà une dynamique sur terre, de quoi donner des idées à la ville. Fécamp, se verrait bien accueillir un nouveau champ éolien offshore, le quatrième en Normandie.

Marie-Agnès Poussier-Winsback : Aujourd'hui, nous avons l'écosystème qui permet de former, de savoir quelles sont les compétences, de faire travailler ensemble les différents acteurs de tous les domaines, puisque ceux-ci se produisent depuis de nombreux mois. Donc oui, nous revendiquons la légitimité pour ce quatrième parc.

Voix off : Il reste encore plus de deux ans de travaux avant qu'une éolienne en mer ne tourne au large de la cité des Terre-Neuvas. Le lancement du premier parc Fécampois est prévu à l'horizon 2023.