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La Fondation pour la Biodiversité et RTE récompensent un jeune chercheur pour ses travaux sur la biodiversité marine
Lauréat parmi 13 autres candidats, Bastien a été choisi par RTE pour son travail sur les impacts potentiels des câbles électriques sous-marins sur les écosystèmes des fonds marins côtiers.
Le chercheur a pu apporter de nouvelles connaissances scientifiques en combinant approche de terrain et approche expérimentale, à l’aide de vidéos et de photographies prises en plongée. Il a notamment déterminé les espèces vivant sur et autour des câbles, qui constituent des récifs artificiels permettant l’installation d’une vie marine diversifiée.
Plus spécifiquement, ses travaux en laboratoire ont porté sur l’espèce du homard, qui est régulièrement observé à proximité des câbles. Il a notamment montré que le comportement de jeunes homards n’était pas modifié par la présence de champs électromagnétique.
Avec ce partenariat, RTE confirme sa posture d’aménageur durable des espaces terrestres et maritimes.
3 questions à Bastien TAORMINA
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Peux-tu nous en dire plus sur ton parcours ?
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Quel lien entretiens-tu avec RTE ?
RTE était un collaborateur du projet SPECIES (Submarine PowEr Cables Interactions with Environment & associated Surveys), piloté par France Energies Marines et IFREMER, et au sein duquel se tenait ma thèse. Ainsi, j’ai eu l’occasion de collaborer à de nombreuses reprises avec le personnel de RTE concerné (Lisa Garnier, Viviane Dugret et Damien Saffroy). Lors de nos discussions, nous avons pu partager nos connaissances afin de réaliser le meilleur travail scientifique possible autour de la problématique de l’impact des câbles sur l’environnement.
Plus particulièrement, pourquoi avoir choisir l’espèce du homard pour ton étude ?
Nous avons décidé d’étudier l’impact des câbles électriques sur le homard pour plusieurs raisons. Premièrement, le homard est une espèce d’importance commerciale et patrimoniale en Bretagne, ce qui la rend particulièrement importante à étudier. Deuxièmement, lors de missions effectuées en plongée, nous avons pu voir que le homard affectionnait particulièrement les structures artificielles associées aux câbles électriques et qu’il s’en servait comme abri. Ainsi même si les jeunes homards vivent à proximité des câbles électriques, leurs comportements ne sont pas modifiés par la présence de champs électromagnétiques.
Le projet SPECIES, consortium de recherche coordonné par France Energies Marines et subventionné par Investissement d’Avenir diffusera dans les prochains mois un rapport de recommandations issu des principaux résultats. Ce projet, parmi une dizaine d’autres financés par la R&D de RTE, vise à acquérir des connaissances scientifiques pour prendre en compte la biodiversité et les activités humaines qui lui sont liées dans le cycle de vie des raccordements électriques sous-marins et des postes en mer. Un enjeu fort dans un contexte de changement climatique et de transition énergétique. |
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