Nouvelle ligne électrique entre Chaingy et Dambron : un fuseau de passage est retenu à l’issue de la concertation

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Lors d’une réunion plénière qui s’est tenue le 20 décembre 2024 en préfecture d’Orléans, Nicolas Honoré, Secrétaire Général du Loiret, a retenu un fuseau de passage dit « de moindre impact » pour la construction d’une nouvelle ligne électrique aérienne à 400 000 volts, entre Chaingy (Loiret) et Dambron (Eure-et-Loir). C’est le résultat de la concertation menée par RTE avec les acteurs locaux, ainsi qu’avec le public (sous l’égide de la Commission Nationale du Débat Public), depuis début 2024. Ce projet va permettre doubler la capacité du réseau entre Orléans et Chartres, et ainsi répondre aux enjeux d’alimentation électrique du territoire.
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Une concertation de proximité avec le territoire

Depuis début 2024, une concertation a lieu dans les départements du Loiret et d’Eure-et-Loir, en lien avec l’Etat, pour la création d’une nouvelle ligne à 400 000 volts. La préfecture du Loiret assure la coordination du projet, en lien avec la préfecture d’Eure-et-Loir. La démarche de concertation est menée par RTE avec les collectivités (communes et EPCI notamment) et les acteurs locaux (monde agricole, socio-économique, associations environnementales...). Ce travail avec les parties prenantes du territoire, la concertation préalable du public sous l’égide de la CNDP, ainsi que nos études techniques et environnementales ont permis, vendredi 20 décembre, de retenir un fuseau de passage dit « de moindre impact » pour la future ligne aérienne.

D’une longueur de 26 km de long et d’une largeur variant de 150 à 600 mètres, le fuseau retenu suit trois lignes aériennes existantes à 225 000 volts, reliant les postes électriques de Chaingy et de Dambron. Deux de ces trois lignes seront d’ailleurs supprimées, libérant ainsi l’espace pour la future ligne à 400 000 volts.

La prochaine étape du projet consistera à définir un tracé plus précis, toujours en concertation avec les acteurs locaux et en particulier avec les riverains et la profession agricole, afin de réaliser une étude d’impact et de préparer les dossiers de demandes d’autorisations. Les travaux débuteront à l’horizon 2028, pour une mise en service de la ligne en 2030 au plus tard.