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Rencontre avec Eric Thébault, directeur du projet Celtic Interconnector chez RTE
Comment le projet a-t-il été élaboré pour la partie française du tracé ?
Depuis 2013, année de lancement du projet, de multiples études ont été effectuées afin de connaître au mieux les spécificités de la zone et ainsi positionner un tracé de détail de la liaison électrique le plus adapté.
En France, la concertation « Fontaine », initiée en 2018, a permis aux équipes en charge du projet d’échanger avec les élus, les services de l’État, les associations, la profession agricole et les usagers de la mer notamment. Une concertation sous l’égide de la Commission Nationale du Débat Public, à destination de tous les citoyens concernés par le projet, a été engagée en janvier 2019. De nombreuses rencontres avec le public et les acteurs locaux ont alors eu lieu pour favoriser l’émergence de solutions partagées et identifier la meilleure implantation possible pour les ouvrages électriques à construire.
Depuis, les échanges avec les acteurs locaux se sont poursuivis afin de définir un tracé plus précis pour la liaison électrique souterraine. Les échanges sur le terrain se sont poursuivis. À la veille de l’enquête publique, c’est le moment pour nous de revenir vers le grand public pour le tenir informé de l’avancement du projet et l’inviter à participer à cette étape importante du projet.
Comment l’environnement est-il pris en compte dans ce projet ?
L’environnement a été pris en compte dès le commencement du projet afin de proposer un « fuseau de moindre impact » validé par le ministère en 2019. Des inventaires écologiques (repérages de la faune et de la flore) ont eu lieu tout au long de l’année 2019 afin de compléter l’état initial de l’environnement et de préparer l’étude d’impact du projet.
En 2020, de nombreuses études techniques et de terrain ont permis d’envisager une implantation du projet sur une zone plus restreinte appelée « tracé général », large de 20 à
40 mètres. En 2021, plusieurs études environnementales sont venues renforcer la prise en compte des cours d’eau et des haies tout au long du tracé. Certaines études concernent aussi l’archéologie sous-marine. Des plongées ont eu lieu à la fin de l’été au large de Cléder. Elles sont organisées par le Département des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marine (DRASSM) et servent à repérer d’éventuels vestiges. Les diagnostics en mer réalisés en juin 2020 ont permis de déterminer des zones précises, qualifiées de « cibles » pour effectuer ces plongées archéologiques.
Quelles sont les prochaines étapes pour ce projet ?
L’enquête publique, prévue en fin d’année, est une étape clé du projet. Ce sera l’occasion pour le grand public de prendre connaissance du dossier d’enquête, qui comprend notamment l'étude d'impact environnemental du projet, et de formuler ses observations sur le projet auprès d’une commission indépendante.