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Renforcement de l’axe électrique Normandie – Hauts-de-France : création d’une ligne électrique entre Amiens et Petit-Caux
Le développement de la mobilité électrique, de la décarbonation des processus de fabrication et de la ré-industrialisation du pays et notamment, de la Vallée de la Seine et de la zone de Dunkerque a démarré. Ces récents usages nécessitent le développement massif de nouveaux moyens de production d'électricité décarbonés, en particulier des parcs éoliens en mer et potentiellement, des nouveaux réacteurs nucléaires sur la façade normande. Cette importante augmentation combinée de la production et de la consommation d’électricité va nécessairement accroître les flux sur le réseau de transport d’électricité et en particulier sur l’axe électrique entre Petit Caux et Amiens.
Dès 2035, l’actuelle ligne électrique à 400 000 volts qui relie les régions de Normandie et des Hauts-de-France ne sera ainsi plus en capacité d’accueillir de nouveaux transits électriques. Les études menées par RTE montrent que le meilleur compromis environnemental, technique et économique est de construire une nouvelle ligne électrique aérienne à deux circuits 400 000 volts entre les postes électriques de Navarre (commune de Petit-Caux) et d'Argoeuves (à proximité d'Amiens).
Cette nouvelle ligne électrique sera en mesure de transporter 6 000 MW supplémentaires permettant la transformation du paysage énergétique pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050 pour laquelle la France et l’Union Européenne se sont engagées.
Ce projet d’envergure, dont la mise en service est prévue à l’horizon 2032-2033, est précédé d’une large phase de concertation avec les parties prenantes qui a démarré en juin 2022 et se terminera en mars 2023. Le public y sera également associé dès l’automne 2022.
La justification du renforcement de cet axe à 400 000 volts est évoquée dans l’étude prospective 'Futurs Energétiques 2050', publiée en 2021. Réalisée à la demande de l’État, cette étude, menée pendant plus de deux ans, a mobilisé plus de 120 organisations. Elle a reçu 4 000 réponses lors de la consultation publique. Elle analyse six scénarios d’évolution du mix énergétique français permettant d’atteindre l’objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050 fixé par l’État. Futurs énergétiques 2050 : les scénarios de mix de production à l’étude permettant d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050.