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Renforcement de l’axe électrique Normandie - Hauts-de-France : validation de l’enfouissement des liaisons souterraines
La réunion de Saint-Sauveur a été présidée par Emmanuel MOULARD, secrétaire général de la préfecture de la Somme et sous-préfet d’Amiens et celle de Beauchamps par Christine ROYER, sous-préfète d’Abbeville, et Pascal VION, sous-préfet de Dieppe.
Elles ont notamment permis de valider les tracés souterrains de 25 kilomètres de ligne aérienne permettant ainsi de supprimer plus de 60 pylônes électriques sur l’ensemble du territoire samarien et seinomarin. Ces enfouissements partiels répondent aux engagements d’aménagement paysager pris dans le cadre des concertations préalables avec le territoire. L’enfouissement concerne les cinq liaisons électriques aériennes suivantes :
- Liaison entre le poste d’Argœuves et le poste de Brailly-Cornehotte (225 000 volts)
- Liaison entre le poste de Bourbel et le futur poste de Dosset à Beauchamps (90 000 volts)
- Liaison entre le poste d’Abbeville et le futur poste de Dosset à Beauchamps (90 000 volts)
- Liaison entre le futur poste de Dosset à Beauchamps, le poste de Saucourt et le poste du Tréport (90 000 volts)
- Liaison entre le futur poste de Dosset à Beauchamps et le poste de Neufchâtel (90 000 volts)
La prochaine étape pour le projet sera la tenue de la première réunion du comité de suivi des études environnementales dans le cadre de la concertation continue et sous l’égide de Marie-Claire EUSTACHE, garante nommée par la commission nationale du débat public. La réunion se déroulera le 11 avril prochain en visioconférence et son compte-rendu sera publié sur le site internet du projet.
En parallèle, RTE poursuit les études techniques et la rédaction des dossiers en vue d’obtenir les autorisations administratives nécessaires.
Pour mémoire, la nouvelle ligne électrique aérienne 400 000 volts d’environ 80 km sera en mesure de transporter 6 000 MW supplémentaires afin de contribuer à l’atteinte des objectifs de neutralité carbone d’ici 2050 pour laquelle la France et l’Union européenne se sont engagées.
Pour ce faire, une augmentation significative de la production d’électricité est attendue à l’Ouest de l’axe (développement des énergies décarbonées telles que l’éolien en mer et le nucléaire) et de la consommation à l’Est de celui-ci (ré-industrialisation et décarbonation des industries dans la Vallée de la Seine et la zone de Dunkerque notamment). C’est pourquoi, dès 2035, l’actuelle ligne électrique à 400 000 volts qui relie les régions de Normandie et des Hauts-de-France ne sera plus en capacité d’accueillir de nouveaux transits électriques. Cette seconde ligne 400 000 volts sera donc construite pour répondre aux enjeux de transition énergétique.