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Projet drone

RTE élargit sa flotte de drones

Projet
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RTE vient d’acquérir un nouveau drone, le DT26. Avec une vitesse de croisière de 60 km/h et des capacités d’emport de charge multipliées par 10, ce drone permettra d’améliorer la surveillance et la maintenance de nos lignes. Deux premiers vols d’essai ont été organisés au mois de septembre. Le point avec Julien Duchêne, chargé d’expertise au STH.
Paragraphes

 

Sur quelles lignes les vols ont-ils été opérés ?


Deux vols d’essai ont été organisés pour réaliser l’inspection sur 7 km des lignes de 225kV Tavel-Viradel pour le GMR Cévennes et Lingostière-Roumoules pour le GMR CAZ.

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Quelle est la nouveauté par rapport aux derniers usages du drone DT18 lors du vol de 50 km ?


Les capacités d’emport de charge du drone DT26 sont multipliées par 10. Avec une charge utile de 4.5 kg, ce drone donnera la possibilité à RTE d’embarquer des capteurs plus performants, comme le capteur LIDAR, déjà utilisé au sein de la flotte d’hélicoptères de RTE, ou encore des capteurs photos ou vidéos très haute définition.

Même si ce drone a une masse de 16 kg et une envergure de 3.3 m, les moyens utilisés pour son décollage sont très légers. Effectivement, le système de déploiement est transportable dans une camionnette. En outre, seulement deux personnes sont nécessaires pour opérer cet appareil.

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L’autonomie du drone DT26 est également un atout majeur. Elle est estimée à 1h30 pour ce nouveau drone, dont la vitesse moyenne est de 60 km/h dépassant ainsi celle du DT18.

 

 

Quels sont les enjeux pour RTE ?


Notre objectif est de disposer à terme d’une flotte complète et complémentaire aux moyens aériens déjà existants. Les drones permettent de réaliser des inspections plus précises et moins coûteuses tout en assurant la continuité de nos services.

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Prochainement, nous envisageons de travailler avec la DGAC (Direction générale de l’aviation civile) en partageant des informations sur nos expérimentations. Nous contribuerons ainsi à la construction du modèle réglementaire de ce secteur d’activité, qui est en train de se dessiner à l’échelon Européen au sein de l’EASA (Agence européenne de la sécurité aérienne).

 

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Chiffres-clés


  • 1h30 d'autonomie
  • 60 km/h de vitesse moyenne

 

 


 

Les capteurs LIDAR

Ils permettent l’acquisition de nuages de points géoréférencés. Ces derniers fournissent des informations géométriques sur la ligne électrique et son environnement : position des câbles, position des pylônes, caractérisation du sol et des obstacles dont la végétation. Ces données pourront alimenter les outils SI de demain de type info-liaison et les services de maintenance avec des renseignements sur la hauteur de la végétation, la position des conducteurs…