Un volume d’export d’électricité historique atteint vendredi 22 février
Cette exportation historique s’explique par :
- Une production d’électricité importante due à un parc de production et un réseau électrique dimensionnés pour l’hiver (disponibilité maximum des moyens de production et peu de maintenance sur nos lignes) et à une bonne production photovoltaïque (2 515 MW de production photovoltaïque, 72 615 MW de production au global)
- Associés à une consommation exceptionnellement basse au vu de la météo très clémente pour un mois de février (+3°C au-dessus des normales de saison).
La consommation d’électricité s’établissait à 55 200 MW vendredi à 16h30, l’équivalent d’une consommation lors de vacances de printemps. Pour comparaison, l’an dernier, le vendredi 23 février 2018 à 16h30, nous consommions 74 404 MW.
La France a ainsi exporté son surplus de production vers ses pays voisins, en particulier, l’Italie et l’Espagne. Les conditions anticycloniques présentes actuellement en Europe ont entrainé une production éolienne faible dans ces pays. Ils ont compensé ce manque de production par des importations françaises plutôt que par une production nationale thermique. Grâce aux interconnexions électriques, les Européens peuvent ainsi bénéficier d’une électricité décarbonée à moindre coût.
Pour rappel, la France dispose de 50 interconnexions (Grande-Bretagne, Belgique, Allemagne, Luxembourg, Suisse, Italie, Espagne). En 2018, la France est le premier exportateur européen (86,3 TWh exportés et 26,1 TWh importés) mais reste importatrice en énergie durant 17 journées.

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