Le schéma de développement du réseau (SDDR)
Infrastructure essentielle pour le pays, le réseau de transport d’électricité fait le trait d’union entre les sources de production et l’ensemble des consommateurs d’électricité. L’architecture du réseau actuel, colonne vertébrale du système électrique français, composé de lignes électriques très puissantes (400 000 volts) et de nombreuses lignes de différents niveaux de tensions inférieurs, constitue un atout national, adapté à une France dans laquelle l’électricité ne représente qu’à peine plus du quart de l’énergie consommée par le pays.
La France s’est fixé des objectifs ambitieux de décarbonation de son économie et de réindustrialisation qui doivent porter la part de l’électricité à plus de 50% dans notre mix énergétique de 2050. Cela rend nécessaire de renforcer le réseau public de transport d’électricité. A travers son plan stratégique d’investissements à l’horizon 2040 (SDDR), RTE propose ainsi une stratégie priorisée, optimisée et cadencée dans le temps pour mener à bien les transformations du réseau haute et très haute tension dans les 15 prochaines années.
[Vidéo] -Orientations de la stratégie de transformation du réseau de transport d’électricité à l’horizon 2040 (01:15)

La France se dote d'une stratégie de transition énergétique ambitieuse qui implique de sortir des énergies fossiles à l'horizon 2050 et qui vise à adapter les infrastructures publiques à un climat de +4°C en 2100.
Dans tous les scénarios, la France qui se décarbone et qui se réindustrialise est une France qui consomme plus d'électricité.
Le réseau électrique fait partie de l'équation. Il permet de connecter les usines qui fonctionneront demain avec de l'électricité bas-carbone et les nouvelles installations de production.
Sans réseau, la décarbonation et la réindustrialisation du pays ne peuvent avoir lieu. Il doit donc se transformer. Dans son schéma de développement du réseau, RTE présente une feuille de route industrielle chiffrée et séquencée dans le temps, qui répond à trois priorités :
- Renouveler et adapter le réseau au changement climatique.
- Raccorder pour électrifier et sortir des énergies fossiles
- Renforcer sa grande colonne vertébrale (le réseau 400 000 volts).
Une concertation préalable à ces grandes orientations a été organisée avec l’ensemble des parties prenantes, de même qu’une consultation publique qui a permis de recueillir de nombreuses contributions. La moitié provient de collectivités territoriales ou d’aménageurs locaux. En cela, le SDDR constitue un plan d’aménagement national et territorial.
Les grandes orientations de ce plan d’investissement feront l’objet d’un débat public, organisé sous l’égide de la Commission nationale du débat public, et d’avis de l’Etat, de la Commission de régulation de l’énergie et de l’Autorité environnementale. A la suite de ces d’avis et de la participation du public, RTE publiera une version définitive de son plan d’investissements pour 2040, qui constituera sa stratégie de référence.
3 grands piliers pour un réseau performant et adapté à la décarbonation du pays
Le plan stratégique d’investissements s’articule autour de trois grands piliers stratégiques.
Renouveler le réseau et l’adapter au changement climatique, à un climat +4°C en 2100
Ces travaux représentent le principal programme industriel de ce plan.
Le réseau de transport d’électricité doit être pour partie renouvelé pour des questions d’âge. Il doit être également adapté pour faire face aux conséquences météorologiques du changement climatique. Au total 23 500 km de lignes, 85 000 pylônes et le système de télécom et contrôle commande seront renouvelés sur l’ensemble du territoire et dans tous les milieux (montagne, campagne, littoral, zones urbaines, etc.) pour un montant de l’ordre de 24 milliards d’euros.
[Vidéo] -Renouveler le réseau et l’adapter au changement climatique (01:12)

Renouveler et adapter le plus grand réseau électrique européen aux changements climatiques et à ses conséquences.
D'ici 2040, 25 % du réseau aérien sera renouvelé : il s'agit du principal défi industriel du SDDR.
Sur le climat, le réseau à très haute tension est déjà très résistant aux vents violents, jusqu'à 180 km/h près des côtes grâce aux grands travaux conduits par RTE après les tempêtes de 1999.
Mais, les fortes chaleurs et les crues centennales peuvent dégrader l'alimentation électrique si les infrastructures existantes du réseau ne sont pas adaptées au climat futur.
RTE profitera donc du renouvellement programmé du réseau pour réaliser cette adaptation.
Parmi les infrastructures les plus âgées, RTE investira en priorité dans le renouvellement de celles qui sont également exposées aux aléas climatiques.
D'ici 2040, la stratégie de RTE permet de rendre 80 % des infrastructures existantes résilientes à un climat qui se dégrade et à stopper le vieillissement du réseau.
Raccorder la consommation d’électricité pour réussir l’électrification du pays et la réindustrialisation des territoires, et les nouvelles installations de production bas-carbone (renouvelables et nucléaire)
La décarbonation de l’industrie existante, l’accueil de nouveaux consommateurs (usines, datacenters, électrolyseurs) et le développement de moyens de production décarbonés sur l’ensemble du territoire (nucléaire, éolien en mer et renouvelables terrestres) occupent une place majeure dans ce programme industriel.
Le SDDR projette de prioriser les infrastructures du réseau qui permettent de déclencher une électrification de l’économie.
Cette approche concerne, dans un premier temps, les sites industrialo-portuaires de Dunkerque, du Havre et de Fos-sur-Mer pour lesquels le niveau de maturité des projets est suffisant pour déclencher d’ores et déjà les investissements ; puis, 7 zones de développement économique (Saint-Avold, Sud Alsace, Vallée de la chimie, Plan-de-campagne, Loire-Estuaire, Sud Ile-de-France, Valenciennes) ainsi que d’autres zones issues du dialogue avec les collectivités territoriales, dans lesquelles les travaux seront lancés lorsque le niveau d’engagement des industriels sera avéré.
Du côté de la production d’électricité, le SDDR prévoit le raccordement des futurs EPR 2, projetés à l’horizon 2040, celui des énergies renouvelables en mer, en prévoyant la création d’un réseau de transport en mer qui n’existe pas aujourd’hui, ainsi que le raccordement des énergies renouvelables terrestres, sur la base des objectifs nationaux envisagés par l’État.
Ce pilier représente plus de la moitié des investissements nécessaires, soit 53 milliards d’€ pour des projets mis en service avant 2040.
[Vidéo] -Raccorder les nouveaux consommateurs et les nouvelles installations de production bas-carbone (01:53)

Le raccordement au réseau est la condition pour permettre aux industries d'abandonner l'usage des fossiles en faveur de l'électricité et aux nouvelles usines, data centers et producteurs d'hydrogène, de s'implanter en France.
Sur tout le territoire, RTE a déjà accordé des droits d'accès au réseau à plus de 140 projets industriels et identifié les solutions techniques pour les raccorder rapidement.
Les trois grandes zones industrielles parmi les plus émettrices de CO2 en France, Dunkerque, Le Havre et Fos-sur-Mer, sont les plus emblématiques du lien entre réseau et réindustrialisation.
Par exemple la zone du Havre-Port-Jérôme : elle concentre de très nombreuses demandes de raccordements pour décarboner l'industrie qui s'y trouve, accueillir de nouveaux industriels, production d'hydrogène et d'e-carburant et électrifier les moyens de déplacements existants.
Le réseau actuel n'est pas adapté à ces nouvelles consommations électriques.
Le SDDR propose une approche spécifique pour ces zones pour assurer l'attractivité du réseau français. Au Havre, elle consiste en la construction de deux postes électriques, d'une ligne souterraine de 225 000 volts d'environ 25 km et d'une ligne aérienne de 400 000 volts sur 30 km en parallèle d'une ligne existante.
Il s'agit du projet Transition énergétique des Boucles de la Seine qui est en cours de concertation et permettra d'ici 2029 de répondre aux demandes.
Dans l'ensemble des zones industrielles, une véritable course contre la montre est engagée. RTE a accéléré tous ces projets pour assurer leur alimentation dans les délais demandés par les industriels.
Renforcer la colonne vertébrale du réseau haute et très haute tension pour accueillir des flux d’électricité plus importants et répartis différemment sur le territoire, tout en limitant les congestions.
D’ici 2040, l’enjeu est de faire transiter davantage d’électricité sur le réseau, tout en optimisant son fonctionnement afin d’éviter les congestions que pourraient générer ces nouveaux flux.
Pour cela, outre les travaux déjà engagés à l’horizon 2030, RTE identifie cinq grandes zones géographiques, à l’Ouest, à l’Est et au Sud de la France, dans lesquelles il sera prioritaire de renforcer le réseau très haute tension entre 2030 et 2040.
Afin d’augmenter les capacités techniques de la colonne vertébrale du réseau, RTE met en place une stratégie qui privilégie la transformation des infrastructures existantes ou leur doublement, dans leur tracé actuel.
Les nouvelles lignes très haute tension en dehors des tracés existants seront donc l’exception, et ne concerneront que les zones qui n’en comptent pas aujourd’hui ou dans lesquelles le maillage actuel est insuffisant.
Cette stratégie de renforcement, évaluée à 16,5 milliards d’euros, permet ainsi d’éviter la construction de 30 % de lignes aériennes supplémentaires.
[Vidéo] -Renforcer la colonne vertébrale du réseau haute et très haute tension (02:26)

Renforcer le grand réseau national à très haute tension, pour la première fois depuis plus de 30 ans.
Entre aujourd'hui et 2040, la consommation va augmenter, en particulier dans les Hauts-de-France, la Normandie, l'Île-de-France, en Sud-PACA, pour l'industrie et le numérique.
Concernant la production, certains éléments de planification sont déjà connus : les projets de production solaire sont particulièrement nombreux en Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et Centre-Val de Loire.
L'État a planifié le développement de l'éolien en mer sur chaque façade pour atteindre 45 GW à l'horizon 2050 et la construction de réacteurs nucléaires EPR2 sur les sites de Penly, Gravelines et Bugey. Au total, 65 % de la production d'électricité supplémentaire se concentrera dans la moitié Ouest de la France, en particulier sur les littoraux.
Les échanges d'électricité en Europe augmenteront également. Le réseau très haute tension construit après la Seconde Guerre mondiale et dans les années 1970 à 1980 n'a pas été prévu pour accueillir de tels volumes d'électricité.
Dans sa feuille de route industrielle, RTE prévoit de réaliser, d'ici 2029, l'aménagement des trois grandes zones industrialo-portuaires et de renforcer l'axe électrique du centre de la France. Et identifie 5 zones géographiques dans lesquelles il sera prioritaire de renforcer le réseau entre 2030 et 2040.
Par exemple, sur la façade atlantique, les axes ont été construits dans les années 1950 et 1960 pour alimenter les grandes villes et après les années 80 pour le parc nucléaire du sud-ouest. Dès 2030, en journée, le réseau sera saturé par les transits vers le nord.
Entre 2035 et 2040, ce sera également le cas, la nuit, lorsque les flux iront vers le sud. Dans cette zone, 50 % du réseau pourrait être congestionné en 2035 si de nouvelles lignes ne sont pas mises en service.
Dans ces 5 zones, le renforcement du réseau est un impératif pour permettre l'électrification de notre économie, développer la production d'électricité bas carbone et permettre les échanges d'électricité avec nos voisins.
Un plan d’investissements qui s’adapte aux priorités publiques et au contexte macro-économique
De l’ordre de 100 milliards d’euros sur 15 ans, cette feuille de route industrielle doit permettre de réaliser les transformations nécessaires au fonctionnement du réseau de transport d’électricité, d’accompagner la décarbonation et la réindustrialisation de la France, tout en renforçant sa souveraineté.
Le SDDR inclut des analyses techniques, économiques et environnementales, et identifie la manière dont les différents scénarios et rythmes proposés pour le développement de l’infrastructure impactent ces paramètres. Pour la plupart des thèmes, il est séquencé en plusieurs périodes : jusqu’en 2030, 2030-2035 et 2035-2040.
Il ne conduit pas à engager aujourd’hui l’ensemble des investissements prévus : ceux-ci seront approuvés annuellement par la Commission de régulation de l’énergie.
L’évolution du besoin d’investissements en fonction de l’évolution des priorités publiques et du contexte macro-économique est connue et chiffrée.
Un levier pour la souveraineté qui mobilise le tissu industriel français et européen
Ce plan a pour ambition de maximiser les retombées économiques en France et en Europe.
Au-delà de permettre le développement économique des territoires, en facilitant l’accueil de nouveaux consommateurs (usines, data centers, électrolyseurs, etc.), le développement du réseau de transport d’électricité nécessite d’organiser et de mobiliser une base industrielle manufacturières, majoritairement installée en Europe (câbles, postes en mer, transformateurs, etc.)
RTE a déjà incité plusieurs fournisseurs à investir en France : à l’exemple des Chantiers de l’Atlantique qui fabriqueront à Saint-Nazaire les trois premières plateformes en mer et trois stations de conversions à terre françaises à courant continu ou encore le câblier italien Prysmian qui développera une nouvelle ligne de production dans son usine de Montereau-Fault-Yonne (Seine-et-Marne).
En outre, dans un contexte de fortes tensions pour la fourniture des matériels nécessaires aux réseaux, RTE a lancé un appel à manifestation d’intérêt auprès des équipementiers en vue d’identifier les conditions pour l’implantation d’une usine de production de câbles sous-marins en France pour couvrir notamment les besoins nationaux ; le pays n’en étant aujourd’hui pas doté
En matière d’emplois, enfin, la croissance des investissements dans les réseaux de distribution et de transport d’électricité se traduit par de nouveaux débouchés significatifs en France : près de 8 000 à 12 000 emplois supplémentaires pourraient être créés par an d’ici 2030 à l’échelle de la filière (gestionnaires de réseaux, fournisseurs, prestataires).
[Vidéo] - Plan stratégique pour le développement du réseau de transport d'électricité à l'horizon 2040 (SDDR) (02:14:20)
Le schéma décennal de développement du réseau à horizon 2040
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La publication du SDDR fait partie des responsabilités confiées à RTE par la loi, au même titre que les autres documents établis par l’entreprise portant sur les tendances et prospectives. Les pouvoirs publics doivent en effet pouvoir s’appuyer dessus et en faire un vecteur de déclinaison opérationnelle de la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE).
Un SDDR repensé pour 2021-2035
Dans le cadre de la refonte de ses scénarios entamée en 2017, RTE a présenté en 2019 un nouveau Schéma décennal de développement du réseau entièrement repensé. Il se veut le pendant du Bilan prévisionnel et permet plusieurs avancées.
Tout d’abord, le nouveau SDDR est le résultat d’un travail comprenant une large concertation publique effectuée en 2018. Par ailleurs, en phase avec le cadrage général de la PPE et avec les scénarios du Bilan prévisionnel 2017, il retient un horizon de 15 ans (période 2021-2035), au lieu de 10 précédemment.

Il reprend en outre les principes méthodologiques du Bilan prévisionnel : il adopte une approche multi-scénarios avec des hypothèses explicitées, articule des trajectoires financières détaillées et intègre de nombreuses variantes (consommation, géographie du développement des EnR, de l’évolution du parc nucléaire, etc.). Tout ceci permet à ce document de présenter l’évolution de l’ensemble des enjeux concernant le réseau de transport (industriels, sociétaux, environnementaux et financiers).

Une évaluation environnementale stratégique
En cohérence avec ses engagements environnementaux et sociétaux, RTE a souhaité réaliser une évaluation environnementale stratégique du schéma décennal. Cette évaluation a pour objet d’apprécier les incidences possibles sur l’environnement des évolutions du réseau de transport d’électricité à l’horizon 2035.
Cette même démarche a au préalable alimenté la construction du SDDR dans lequel les enjeux environnementaux ont été intégrés dès sa conception. La publication additionnelle d’une évaluation environnementale stratégique permet désormais une bonne information et appropriation de ces enjeux par toutes les parties prenantes et le grand public.
Ce rapport d’évaluation disponible ci-dessous a été réalisé par le cabinet indépendant I Care et transmis à l’Autorité environnementale du CGEDD (Conseil général de l’environnement et du développement durable) pour avis avant d’être soumis à la consultation du public.
Lire le rapport d'évaluation environnemental 2019 - Résumé non technique
Lire le rapport d'évaluation environnemental 2019 - Résumé complet
Que contient le SSDR ?
Le SDDR 2019 est scindé en trois parties : cinq chapitres industriels, deux chapitres « bilan » et cinq chapitres transverses.
Structure du SDDR 2019 : Chapitres industriels, bilans et transverses
5 chapitres industriels | 2 chapitres "bilan" | 5 chapitres transverses |
---|---|---|
Renouvellement | Visions régionales | Solutions flexibles |
Adaptations | Trajectoires complètes | Localisation des énergies renouvelables |
Ossature numérique | Autoconsommation | |
Interconnexions | Incertitudes | |
Réseau en mer | Environnement |
Les chapitres industriels reprennent les cinq recommandations de la PPE sur la nécessité d’orchestrer la première transformation d’ampleur du réseau depuis les années 1980 :
- Entamer le premier renouvellement du réseau depuis sa création et être en situation d’ici 2030 d’augmenter significativement l’effort (de l’ordre de +30 %).
- Adapter le réseau au nouveau mix : pouvoir traiter de nouveaux flux par l’augmentation de la capacité des lignes actuelles, la construction de nouvelles, ou la dépose des lignes dont l’utilité serait moindre.
- Poursuivre et adapter l’ossature numérique du réseau tout en renforçant les exigences de cyber sécurité et en permettant aux nouvelles technologies de réduire le besoin de nouvelles lignes.
- Doubler en 15 ans la capacité d’interconnexion de la France, pour tirer le meilleur parti des différences de consommation et de production en Europe et parvenir à un mix équilibré et soutenable économiquement à l’horizon 2035.
- Construire un réseau de raccordement des énergies marines.
Viennent ensuite deux chapitres « bilan » contentant les projets à moyen terme, les visions régionales et les trajectoires financières, puis cinq chapitres transverses. Ces derniers apportent des éclairages spécifiques et des analyses de sensibilité (sur les flexibilités, les incertitudes, les enjeux de localisation des énergies renouvelables, le développement de l’autoconsommation ou encore les enjeux environnementaux).
Une synthèse des principaux enjeux
À l’issue du rapport complet découpé selon les chapitres indiqués ci-dessus, le document de synthèse du SDDR restitue ses principaux enjeux selon trois axes. Ceux-ci correspondent aux trois types de défis posés par la transformation du réseau :
- Un axe sociétal et environnemental qui décrit les actions mises en œuvre et les options envisagées, en retenant une approche environnementale globale (comprenant la réduction de l’usage des ressources et la régénération des milieux naturels) et sociétale (par le recours plus fréquent au souterrain).
- Un axe industriel portant sur l’identification et la préparation des principaux chantiers pour l’évolution du réseau au cours des quinze prochaines années.
- Un axe économique qui vise d’une part à synthétiser les dépenses nécessaires pour assurer la transformation du réseau au regard des enjeux de la transition énergétique, et d’autre part à identifier les leviers d’économies pour assurer la capacité à financer les investissements et maîtriser le coût du système électrique.