Clarisse

Ma journée d’acheteuse est riche et variée. Elle commence comme pour beaucoup par un bon café en équipe !

En fonction des dossiers à traiter, je peux la démarrer par la relecture et l’analyse d’un cahier des charges en vue de cerner les besoins et les enjeux de l’achat à réaliser. Le calme est de rigueur. Elle se poursuit par un échange avec le métier qui émet le besoin pour définir conjointement la stratégie achat à mettre en œuvre pour cet achat. Mon objectif sera de comprendre et d’écouter. Cette étape peut être longue en fonction des problématiques à traiter. Il s’agira ensuite de travailler sur le marché de l’offre et de se tourner vers l’externe pour sélectionner le ou les candidats les plus à même de répondre au besoin émis : sélectionner, sourcer, comparer, challenger, analyser, proposer viennent remplir l’après-midi. Bien entendu la plume est de rigueur car il nous faut justifier nos choix au regard des règles de la commande publique.

L’acheteur est à la fois tourné vers l’interne de l’entreprise et le marché externe : rechercher, dialoguer et évaluer nos fournisseurs nécessitent une bonne appréciation préalable des besoins de l’entreprise. Nous sommes au cœur des problématiques métier. C’est crucial de mon point de vue de bien les appréhender.

Une journée d’acheteur(se) sans négociation qu’elle soit interne ou externe est impensable ! Alors je les termine par la négociation des conséquences d’un écart contractuel avec le titulaire d’un marché en suivi. L’acte d’achat est un travail de longue haleine qui ne s’arrête pas à la signature du contrat.