Création d’une ligne électrique à 400 000 volts entre Amiens et Petit-Caux
Le projet présenté par RTE consiste à renforcer l’axe électrique 400 000 volts Normandie – Hauts-de-France entre le poste électrique d’Argœuves (Somme – 80) et le futur poste de Navarre (Seine-Maritime – 76) par la création d’une ligne électrique aérienne d’environ 80 kilomètres.
Ce projet s’inscrit au cœur de la transition énergétique pour répondre aux objectifs de neutralité carbone fixés par la France et l’Union européenne.
[VIDÉO] - Création d’une ligne électrique entre Amiens et Petit-Caux (02:11)

[La vidéo présente la création d'une ligne électrique à 400 000 volts entre Amiens et Petit-Caux, visant à répondre aux besoins croissants d'électricité pour la transition énergétique en France. Ce projet de 80 km permettra de renforcer le réseau pour transporter jusqu'à 6 000 MW, soutenant ainsi la décarbonation des industries et l'augmentation de la consommation électrique.]
[Création d'un ligne électrique Amiens/Petit-Caux. Concertation préalable au projet de construction d'une ligne électrique aérienne à deux circuits 400 00 volts entre Amiens et Petit-Caux]
Voix off : Création d'une ligne électrique à 400 000 volts entre Amiens et Petit-Caux. Pour atteindre les objectifs de neutralité carbone d'ici 2050 pour lesquels la France et l'Union Européenne se sont engagés, RTE remplit sa mission de service public et anticipe l'accroissement de la consommation d'électricité entre la Normandie et les Hauts-de-France.
Cette évolution est d'ores et déjà perceptible : développement de la mobilité électrique, décarbonation des processus de fabrication des industries et réindustrialisation, notamment de la vallée de Seine et de la zone de Dunkerque.
Ces nouveaux usages nécessitent le développement massif de moyens de production d'électricité décarbonée, probablement des parcs éoliens en mer, et des nouveaux réacteurs nucléaires sur la façade normande.
Ainsi, les flux d'électricité de l'Ouest vers l'Est seront renforcés et les Hauts-de-France seront importateurs en électricité.
L'augmentation combinée de la production et de la consommation d'électricité va accroître nécessairement les flux sur le réseau de transport d'électricité dès 2035. Pour empêcher un déséquilibre du réseau électrique et le sécuriser, RTE va construire une ligne électrique à deux circuits 400 000 V, entre Amiens et Petit-Caux, d'environ 80 km. La nouvelle ligne permettra de transporter jusqu'à 6 000 MW supplémentaires, soit l'équivalent de la consommation de 6 millions de personnes.
Informez-vous sur le projet et exprimez-vous sur www.rte-france.com/amiens-petitcaux
Titre
Chiffres clés

Une augmentation de la consommation et de la production d’électricité prévue à moyen terme...
La France et l’Union européenne s’engagent pour lutter contre le réchauffement climatique. Pour réussir la transition énergétique et atteindre la neutralité carbone en 2050, notre paysage énergétique doit profondément se transformer.
Ces éléments sont décrits dans l’étude prospective « Futurs Énergétiques 2050 » réalisée par RTE à la demande de l’État, en concertation avec de nombreuses parties prenantes. Ce document sert de guide aux pouvoirs publics dans la définition de la politique énergétique française.
[VIDÉO] - Futurs énergétiques 2050 - Les chemins de la neutralité carbone (03:11)

[Cette vidéo réalisée pour RTE traite le sujet des futurs énergétiques 2050]
Voix off : On vous a dit que la France s'est engagée à atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050.
Mais saviez-vous que cela signifie :
- 0 énergie fossile dans 30 ans
- Une baisse de la consommation d'énergie de 40 %
- Et produire plus d'électricité décarbonée
Pour remplir ce défi, RTE a réalisé une étude d'ampleur inédite après deux ans de concertation pour comprendre comment on peut faire.
Du côté de la consommation, trois scénarios : référence, sobriété et réindustrialisation.
Pour faire baisser la consommation d'énergie fossile, il faut :
- électrifier les usages dans les transports, dans l'industrie, dans l'habitat ;
- une meilleure efficacité énergétique avec une meilleure performance des appareils électriques ;
- et pour aller plus loin, la sobriété avec des changements de mode de vie.
Mais gardez bien en tête que dans tous les cas, même si nous réduisons notre consommation d'énergie globale, notre consommation électrique va augmenter.
En fonction de nos choix de société et de nos ambitions de réindustrialisation, cette augmentation sera de plus 16 % à plus 60 % par rapport à aujourd'hui.
Il va donc falloir que l'on produise plus d'électricité décarbonée.
Oui, mais comment ?
Les deux grandes options sont les énergies renouvelables et le nucléaire.
Même si on le voulait, le nucléaire ne pourrait pas assurer seul l'ensemble de la production.
Il faut donc développer les énergies renouvelables.
Mais pas seulement un peu.
Il faudra les développer soit beaucoup, soit beaucoup, beaucoup, beaucoup.
Cela dépend des scénarios, du nombre de constructions de centrales nucléaires, du fonctionnement des centrales actuelles, etc.
Une chose est certaine, plus il y aura d'énergie renouvelable, plus il faudra créer d'outils pour compenser la variabilité des conditions météo.
Par exemple, grâce au stockage par batterie ou à l'utilisation de gaz vert pour produire de l'électricité.
D'un point de vue économique, les coûts des scénarios sont proches.
Mais dans la plupart des options étudiées, celles où l'on construit de nouveaux réacteurs ont un coût complet plus faible pour la collectivité. C'est-à-dire en considérant tous les coûts de la construction au démantèlement, les outils de flexibilité et la mise en place du réseau.
Ce nouveau système électrique aura un coût légèrement croissant, prévisible, et remplacera les imports de pétrole, de gaz et de charbon.
Pour l'analyse approfondie de l'impact environnemental des scénarios, aucune source d'énergie n'est neutre.
Pour chaque scénario, RTE a calculé :
- la trajectoire de baisse des émissions de CO2 jusqu'à la neutralité carbone ;
- l'occupation des sols associée au développement des sources d'énergie diffuses et du réseau ;
- les ressources minérales nécessaires pour réaliser la transition énergétique ;
- les déchets produits, y compris radioactifs ;
- l'évolution des polluants atmosphériques.
Mais retenez bien que, quel que soit le scénario choisi, il y a urgence à se mobiliser pour lutter contre le changement climatique.
Notre consommation globale d’énergie va baisser mais la consommation d’électricité va quant à elle augmenter pour compenser la fin du recours aux énergies fossiles. Cette évolution est d’ores et déjà perceptible : développement de la mobilité électrique, décarbonation des processus de fabrication, réindustrialisation, etc. Ces nouveaux usages nécessitent le développement significatif de nouveaux moyens de production d’électricité décarbonés.
... Et un réseau électrique qui doit s’adapter
Cette augmentation combinée de la production et de la consommation d’électricité va nécessairement accroître les flux sur le réseau de transport d’électricité. Le réseau doit donc s’adapter dès aujourd’hui afin d’être en mesure d’accompagner la transition énergétique. L’axe électrique actuel qui relie les deux régions présente un déséquilibre : la région Normandie (en orange sur la carte ci-dessous) est globalement exportatrice, la région Hauts-de-France et le nord de la région parisienne (en bleu sur la carte ci-dessous) est quant à elle importatrice en électricité. Ce déséquilibre va s’accentuer au fil des années avec l’implantation soit de parcs éoliens marins, soit de nouveaux groupes de production nucléaire soit les deux. Un projet de création de deux nouveaux réacteurs nucléaires à Penly est en phase de débat public ; il est actuellement à l’étude et non décidé*. Ainsi, dès 2035, l’axe existant arrivera à saturation et ne pourra plus répondre aux nouveaux besoins.
* Obtenez des informations détaillées sur le projet de Penly.
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La localisation du projet et ses enjeux
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L’aire d’étude constitue le territoire sur lequel sont recherchées les possibilités d’implantation de cette nouvelle ligne au regard des enjeux environnementaux et de la configuration du territoire.
De 75 km de long pour environ 20 km de large, l’aire d’étude concerne 149 communes et est essentiellement à caractère rural sauf aux environs du poste électrique d’Argœuves, situé dans l’agglomération amiénoise.
Retrouvez les enjeux du projet et leurs effets dans le dossier de concertation en cliquant ici.
Les scénarios étudiés par RTE soumis à la concertation
Le croisement des différentes composantes de l’environnement recensées sur l’aire d’étude et de leurs sensibilités au passage d’une ligne électrique a amené RTE à envisager 5 scénarios. Cette phase consiste déjà à éviter les principales contraintes. Ces différentes hypothèses ont vocation à évoluer en fonction des échanges avec le public.
Option zéro : la ligne électrique aérienne à 400 000 volts existante entre les postes d’Argœuves et de Navarre est conservée et aucun travaux n’est réalisé.
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Scénario 1
Il consiste à créer la nouvelle ligne à 400 000 volts en parallèle de la ligne électrique aérienne à 400 000 volts existante entre les postes d’Argœuves et de Navarre en se positionnant dans le couloir de ligne existant à quelques dizaines de mètres. Ce scénario est représenté en bleu sur la carte de synthèse.
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Scénario 2 et 2'
Il consiste à créer la nouvelle ligne à 400 000 volts en parallèle de la ligne électrique aérienne à 225 000 volts existante (représentée en vert) entre les postes d’Argœuves et de Beauchamps, puis à conserver une direction ouest afin de rejoindre le poste de Navarre en s’insérant dans un couloir de lignes haute et très haute tension existantes. La création d’un poste 400 000 volts aux abords de Beauchamps est envisageable (variante 2’). Ce scénario est représenté en vert sur la carte de synthèse.
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Scénario 3
La nouvelle ligne à 400 000 volts à construire est envisagée selon un scénario passant au sud de l’aire d’étude hors couloirs de lignes très haute tension existantes hormis aux arrivées aux postes. Ce scénario est représenté en rose sur la carte de synthèse.
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Scénario 4
Il correspond à un mix entre la variante 2 entre les postes d’Argœuves et de Limeux, et la variante 3 entre les postes de Limeux et de Navarre. Ce scénario est représenté en orange sur la carte de synthèse.
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Le fuseau de moindre impact validé par l’instance locale de concertation
La deuxième instance locale de concertation du projet s’est réunie à Woincourt le 20 septembre sous la présidence du préfet de la Somme Rollon MOUCHEL-BLAISOT, chargé de la coordination du projet pour l’État et du sous-préfet de Dieppe, Pascal VION, représentant le préfet de Seine-Maritime et en présence des élus, chambres consulaires et d’associations. Elle a permis d’arrêter le fuseau de moindre impact pour la construction de la nouvelle ligne électrique aérienne.
Elle a également permis de fixer l’emplacement d’un nouveau poste électrique en remplacement du poste électrique existant de Beauchamps.
La nouvelle ligne suivra la ligne électrique actuelle 400 kV déjà en service sur 2/3e du tracé, elle traversera la Somme au niveau d’Hangest-sur-Somme et la Bresle au niveau de Beauchamps. Le tracé retenu permet d’éviter des zones péri-urbaines. La reconstruction du poste électrique de Beauchamps permettra de renforcer la sécurité électrique de la zone et la ligne 225 kV entre Amiens et Beauchamps sera entièrement enlevée sur 55 km.
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Si vous souhaitez recevoir la carte du fuseau en très haute définition, merci d’envoyer un email à l’équipe projet :
Caractéristiques d’une ligne électrique aérienne
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La future ligne électrique sera équipée de deux circuits, installés sur une même et seule file de pylônes. La distance entre 2 pylônes est comprise entre 350 et 500 mètres.
Caractéristiques d’un poste électrique

Dans le cadre du fuseau de moindre impact retenu, a été validée l’implantation d’un nouveau poste électrique à Beauchamps en remplacement du poste actuel alimenté par une seule ligne.
Ces travaux vont permettre une meilleure insertion paysagère du poste et de sécuriser le réseau électrique de la zone tout en augmentant les capacités électriques pour le développement économique de la Région.
La concertation préalable
Du 23 novembre 2022 au 17 février 2023, le projet de renforcement de l’axe électrique 400 000 volts Amiens – Petit-Caux a fait l’objet d’une concertation préalable avec le public.
Encadrée par la Commission nationale du débat public, conformément au code de l’environnement, la concertation préalable est une procédure organisée en amont d’un projet susceptible d’avoir un impact sur l’environnement, le cadre de vie ou l’activité économique d’un territoire. Elle vise à :
- débattre de l’opportunité, des objectifs et des principales caractéristiques du projet ;
- débattre du projet porté par le maître d’ouvrage, des alternatives à ce projet, et enfin du cas où il ne serait pas mis en œuvre (option zéro) ;
- débattre des impacts environnementaux, des enjeux socio-économiques et des effets du projet sur l’aménagement du territoire ;
- informer le public et répondre à ses interrogations sur l’état d’avancement du projet, ses objectifs et ses effets ;
- enrichir le projet en intégrant au mieux les besoins et les attentes exprimés par le public ;
- éclairer le maître d’ouvrage sur les suites à donner à son projet et sur les modifications à lui apporter.
Les garants de la concertation préalable
Trois garants ont été désignés par la Commission nationale du débat public (CNDP) les 6 juillet et 2 novembre 2022 : Marie-Claire EUSTACHE, Priscilla CASSEZ et Christophe BACHOLLE. Dans le respect des principes de la CNDP, ils s’assurent que la concertation se tient dans les meilleures conditions : transparence des informations fournies et des échanges, équivalence de traitement entre tous les acteurs, argumentation des diverses positions...
En accord avec la CNDP, ils ont défini les modalités d’information, de mobilisation et de participation du public. Ils ont également pour mission de rendre compte des questions, observations, propositions formulées par le public durant la concertation.
Au terme de la concertation, les garants rédigent un bilan de la concertation qui sera rendu public sur le site de la CNDP et celui de RTE, et joint au dossier d’enquête publique.
Les garants de la concertation sont indépendants du maître d’ouvrage et dans une position de neutralité à l’égard du projet.
14 rencontres passées lors de la concertation préalable du public
Ces rencontres ont été organisées pour permettre au public de dialoguer avec l’équipe projet de RTE.
4 réunions publiques généralistes
Ces réunions ont eu pour objectif de présenter la justification du projet, ses principales caractéristiques ainsi que les différents fuseaux à l’étude. Elles se sont déroulées :
- Le 23 novembre de 19h30 à 21h30, à Bourdon (80) dans la salle multi-activité, 1 rue du 8 Mai 1945, 80310 Bourdon.
- Le 29 novembre de 19h00 à 21h00, à Beauchamps (80) dans la salle polyvalente, route d’Embreville, 80770 Beauchamps.
- Le 7 décembre de 18h00 à 20h00, à Oisemont (80), Place maréchal Leclerc, salle des associations, 80140 Oisemont.
- Le 13 décembre de 18h30 à 20h30 à Canehan (76), Place de la mairie, 76260 Canehan.
8 réunions publiques thématiques
Au cours de ces réunions, quatre thématiques principales ont été abordées (l’énergie et le développement économique, l’impact du projet sur le milieu humain, l’impact du projet sur l’agriculture et l’impact du projet sur l’environnement).
Lors de ces réunions, des experts issus d’associations et / ou de services de l’État et / ou de RTE ont été amenés à intervenir et à interagir avec le public.
- La réunion relative à l’énergie et au développement économique a été organisée le 15 décembre 2022.
- Les réunions relatives au monde agricole organisées :
- le 24 janvier de 14h00 à 16h00 à Monchy-sur-Eu, à la salle des fêtes, place de la mairie, 76260 Monchy-sur-Eu ;
- le 31 janvier de 14h00 à 16h00 à Hangest-sur-Somme, à la salle des fêtes, Place de la gare, 80310 Hangest-sur-Somme ;
- le 2 février de 14h00 à 16h00 à Martainneville, au 49 rue d'Heverloy, 80140 Martainneville.
- Les réunions relatives au milieu humain organisées :
- le 25 janvier de 18h00 à 20h00 à Cuverville-sur-Yères à la salle de la mairie, 76260 Cuverville-sur-Yères ;
- le 31 janvier de 19h00 à 21h00 à Argœuves, à la salle des fêtes, 46 rue d’Amiens, 80470 Argœuves.
Lors de ces réunions, les sujets relatifs à la santé, aux paysages et aux impacts du projet sur les activités de loisir ont été évoqués.
- Les réunions relatives à l’environnement organisées :
- le 7 février de 14h00 à 16h00 à Hallencourt, à l’Espace Culturel, 48 rue de la République, 80490 Hallencourt ;
- le 8 février de 14h00 à 16h00 à Saint-Rémy-Boscrocourt à la salle des fêtes, 4 Place de la Mairie, 76260 Saint-Rémy-Boscrocourt.
Lors de ces réunions, les impacts sur le milieu naturel, sur la faune, la flore et l’avifaune et sur les milieux géologiques ont été évoqués.
2 réunions publiques de restitution
Ces réunions ont eu pour objectif de faire un bilan des échanges organisés précédemment. Elles ont permis à de nouveaux intervenants de préciser des sujets évoqués dans les précédentes réunions. Ces réunions ont été organisées :
- le 15 février de 18h30 à 20h30 à la ville d’Eu, Salle de la Sellerie, place Saint-Laurent O'Toole, 76260 Eu ;
- le 16 février de 19h00 à 21h00 à Airaines, à la salle multiculturelle, 5 rue Saint Denis, 80270 Airaines.
Débats mobiles
Ces débats mobiles ont été organisés lors d’une itinérance en minibus du 27 novembre au 2 décembre. L’objectif de ces rencontres était d’aller vers tous les publics afin de faire connaître le projet, d’échanger avec eux et de faire la publicité de la concertation préalable. Au cours de cette semaine, le minibus s’est arrêté :
- Le 27 novembre entre 8h30 et 20h00 à la foire Saint-Clément d’Airaines (80) ;
- Le 28 novembre entre 8h00 et 14h00 sur la place de la mairie d’Ailly sur Somme (80) ;
- Le 28 novembre entre 15h30 et 18h30 sur la place de la mairie de Flixecourt (80) ;
- Le 29 novembre entre 8h00 et 11h30 sur la place de l’hôtel de ville d’Hallencourt (80) ;
- Le 29 novembre entre 12h00 et 14h30 sur la place de la mairie d’Oisemont (80) ;
- Le 29 novembre entre 15h30 et 18h00 sur la place de la mairie Gamaches (80) ;
- Le 30 novembre entre 8h00 et 11h00 sur la place de la mairie Fressenneville (80) ;
- Le 30 novembre entre 11h30 et 19h30 au centre commercial de Friville (80) ;
- Le 1er décembre entre 8h00 et 10h00 sur la place de la mairie de Dargnies (80) ;
- Le 1er décembre entre 11h30 et 18h00 sur la place de la mairie de Criel-sur-Mer (76) ;
- Le 2 décembre entre 8h00 et 12h00 au marché de la ville d’Eu (76).
La concertation continue
Suite à la concertation préalable du public, qui s’est tenue du 23 novembre 2022 au 17 février 2023, une nouvelle phase de concertation s’ouvre : « la concertation continue ». Elle a pour objectif de permettre au public d’échanger sur le projet et d’être informé des premiers résultats des études menées et de l’avancement du projet.
La concertation continue, qui se poursuivra jusqu’à l’ouverture de l’enquête publique, après le dépôt de demande de Déclaration d’Utilité Publique (DUP), est placée sous l’égide d’une garante nommée par la Commission Nationale du Débat Public (CNDP), Marie-Claire Eustache. Elle est chargée de veiller à la bonne information et à la participation du public.
Réunions de reddition des comptes
Deux réunions ont été organisées le 27 novembre 2023 à Assigny (76) et le 28 novembre 2023 à Belloy-sur-Somme (80).
Elles ont constitué une première étape de la concertation continue. Elles ont permis de :
- Présenter au public les enseignements tirés de la concertation préalable.
- Répondre aux points que la CNDP a jugé insuffisamment développés dans le mémoire en réponse de RTE :
- L’opportunité de réaliser cette nouvelle ligne de 400 000 volts (en détaillant l’ensemble des données justifiant l’augmentation de la consommation prévisionnelle d’électricité à l’Est de la ligne).
- Les avantages et les inconvénients de l’enfouissement de la ligne en courant continue.
- Les possibilités d’enfouissement de certaines lignes moyenne tension mais également de lignes 90 000 et 225 000 volts.
- Annoncer le calendrier des études et autorisations dans lequel s’inscrit la concertation continue.
- Présenter les grandes lignes de la concertation continue.
Consulter le compte-rendu de la réunion à Assigny
Consulter le compte-rendu de la réunion à Belloy-sur-Somme
Participation et avis émis lors de la concertation préalable du 23 novembre 2022 au 17 février 2023 sur l’opportunité du projet et les choix de tracés de la future ligne très haute tension.
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Quelles mesures sont prévues pour limiter les impacts sur la valeur des biens immobiliers, les nuisances sonores et visuelles et les éventuels effets sur la santé ?

Concernant les impacts sur la santé, dans son rapport de 2019, l’Agence nationale de Sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) réitère ses conclusions de 2010 : à ce jour aucun effet sur la santé et en particulier aucun lien de cause à effet n’a été établi entre l’exposition aux champs électriques et magnétiques et d’éventuels problèmes de santé. Cependant, RTE applique le principe de précaution dans un souci de respect de la notion de moindre impact global dans la définition de ses projets. Afin d’assurer un niveau de protection élevé pour la population, la France applique la recommandation européenne 1999/519/CE fixant des seuils d’émissions maximums de 5 000 V/m pour le champ électrique et de 100 microtesla pour le champ magnétique. La nouvelle ligne à deux circuits 400 000 volts respectera cette réglementation, tout comme les autres ouvrages.
Pour ce qui est des nuisances sonores, RTE a conscience que certains riverains peuvent, en effet, entendre un grésillement caractéristique souvent faible aux abords d’une ligne électrique aérienne à haute tension. Ce bruit est causé par le cheminement de l’électricité dans les câbles aériens. On appelle ce phénomène « l’effet couronne » : un phénomène électrique connu, accentué par la poussière, les débris végétaux ou les gouttes d’eau (brouillard, pluie ou rosée), qui se déposent sur les câbles par temps humide. Les niveaux de bruit sont encadrés par la réglementation.
Enfin, RTE s’engage, au travers du contrat de service public signé en 2022, à indemniser le préjudice visuel causé aux propriétaires d’habitations, principales ou secondaires, situées à proximité de lignes aériennes ou de postes nouveaux de tension égale ou supérieure à 225 000 volts et construites ou achetées avant l’arrêté d’ouverture de l’enquête publique préalable aux travaux ou à la DUP de l’ouvrage. Une commission indépendante d’évaluation amiable du préjudice visuel, créée par arrêté préfectoral, a pour mission d’apprécier le préjudice subi et de proposer un montant d’indemnisation correspondant. Lorsque le tracé de détail est défini, RTE fait un premier travail de recensement de l’ensemble des habitations situées de part et d’autre du nouvel ouvrage et constitue un dossier de base pour la commission. Ce n’est qu’une fois l’ouvrage construit que la commission peut déterminer le montant de l’indemnisation en se rendant sur place pour estimer le préjudice visuel réellement subi.
Est-il possible d'avoir le tracé définitif ?

Le fuseau de moindre impact, validé le 20 septembre 2023 par le préfet de la Somme, mesure plusieurs centaines de mètres de large. Nous l’affinons actuellement de manière à proposer un tracé plus précis qui sera intégré dans les demandes d’autorisations administratives.
Une carte de ce tracé plus précis sera disponible dans le dossier d’enquête publique qui sera diffusé au second semestre 2025. En attendant, vous pouvez télécharger la carte en haute définition du fuseau sur une bande de plusieurs centaines de mètres.
Pourriez-vous m’adresser l’étude d’impact du projet de création de ligne électrique 400 000 volts entre Amiens et Petit-Caux ?

Les dossiers de demande de Déclaration d’Utilité Publique (DUP) contenant l‘étude d’impact qui ont été déposés font l’objet d’une instruction administrative. L’Autorité Environnementale a émis un avis sur l’étude d’impact. Les maires et services ont également été consultés et ont émis des avis et observations.
Les réponses et éventuellement les compléments que nous allons y apporter, sont en préparation et l’étude d’impact fera l’objet de précisions ou compléments. L’étude d’impact finalisée prenant en compte les avis sera donc mise à disposition du public lors de l’enquête publique.
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