Le projet Golfe de Gascogne
Un projet essentiel pour la transition énergétique
Le projet Golfe de Gascogne vise à créer une nouvelle interconnexion électrique entre la France et l’Espagne.
Face au défi de la transition énergétique, l’objectif est simple : profiter de la complémentarité des réseaux électriques français et espagnols pour offrir à tous une électricité plus sûre, abordable et durable.
Cette ligne doublera les capacités d’échanges d’électricité entre la France et l’Espagne pour les porter à 5 000 MW : c’est-à-dire de quoi alimenter 5 millions de foyers environ. Elle devrait éviter à nos deux pays la perte de 7 430 GWh/an d’électricité verte soit l’équivalent de la consommation d’environ 2 millions de foyers. En parallèle, la future interconnexion permettra d’éviter l’émission de 600 000 tonnes de CO2/an.
Longue de 400 km, enfouie dans le sol ou au fond de l’Océan, elle reliera le poste de Cubnezais (près de Bordeaux) et le poste de Gatika (près de Bilbao). Elle sera la première interconnexion en partie sous-marine entre la France et l’Espagne.
Les bénéfices du projet Golfe de Gascogne sont tels que l’Europe l’a retenu comme Projet d’Intérêt Commun. Essentielle pour la transition énergétique, elle permet à l’électricité produite à partir de sources décarbonées (renouvelables, nucléaire) d’être mieux transportée et renforcera la sécurité d’approvisionnement des deux pays.
L’interconnexion électrique France-Espagne par le Golfe de Gascogne est mise en œuvre par INELFE, la société constituée par RTE le Réseau de Transport d’Électricité français et son homologue espagnol Redeia (Red Eléctrica). Plus d’info sur Consultez le site inelfe.eu
[VIDÉO] - Golfe de Gascogne – une nouvelle ligne électrique entre la France et l’Espagne (01:29)

[Cette vidéo présente le projet d'interconnexion électrique entre la France et l'Espagne à travers le Golfe de Gascogne, une ligne de 400 km qui pourra alimenter 2 millions de foyers. Ce projet favorise la solidarité énergétique européenne, renforce la résilience du réseau, et accélère la transition énergétique grâce à une électricité décarbonée et moins coûteuse.]
[En 2018, une nouvelle ligne électrique d'environ 400 km de long reliera la France et l'Espagne, capable de transporter l'équivalent de la consommation électrique de 2 000 000 de foyers. Elle permettra aux deux pays d'échanger leur production. Par exemple, en cas de forte consommation en hiver ou face à un incident majeur pour un pays, l'autre pays contribuera à l'approvisionner en énergie. Et vice-versa. Cette véritable solidarité électrique est l'un des principes fondateurs du système électrique européen. C'est l'une des conditions pour garantir l'approvisionnement en électricité à tous les Européens. Mais pas seulement !
Ce projet labellisé « Projet d'intérêt Commun « par l'Union Européenne, porté par RTE en France et REE en Espagne, est également une (très) bonne nouvelle pour l'environnement, comme pour les consommateurs européens, car cette interconnexion permettra aux deux pays ainsi qu'à leurs voisins, de bénéficier de deux fois plus d'électricité décarbonée à un coût inférieur, qu'elle soit produite en Espagne ou en France,
L'échange de la production d'électricité rend le système électrique plus efficace et plus résilient. Et c'est très bien pour la transition énergétique.
[VIDÉO] - Tout savoir sur les interconnexions électriques France-Espagne (04:47)

[La vidéo présente les interconnexions électriques France-Espagne, essentielles pour renforcer la résilience énergétique, favoriser l’électricité verte et soutenir la transition énergétique européenne.]
Dominique Millan, Directeur développement et ingénierie RTE Sud-Ouest et directeur général d'Inelfe : Les interconnexions avec l'Espagne sont composées d'un certain nombre d'interconnexions aériennes en courant alternatif. Il y a deux interconnexions à 400 000 volts, une sur les Pyrénées Atlantiques, l'autre sur les Pyrénées Orientales. Il y a deux interconnexions aériennes alternatives en 225 000 volts, une dans les Pyrénées Atlantiques, l'autre dans les Hautes-Pyrénées. Ce système d'interconnexion à courant alternatif donnait une capacité d'interconnexion et d'échange entre la France et l'Espagne de l'ordre de 1 400 MW, soit l'équivalent de l'alimentation d'un million quatre cent mille foyers.
Ce système alternatif a été complété par une liaison à courant continu souterraine entre Baixas et Santa Llogaia [d'une capacité de 2 800 MW] et va venir en complément se rajouter Golfe de Gascogne qui permettra de porter la capacité d'échange entre la France et l'Espagne à 5 000 MW, soit la possibilité de se secourir les uns et les autres à hauteur de 5 millions de foyers.
Étienne Serres, Responsable du projet d'interconnexion Golfe de Gascogne : Le projet Golfe de Gascogne est un projet d'interconnexion électrique qui reliera la France et l'Espagne sur à peu près 400 km. C'est un projet qui est souterrain et sous-marin et il reliera le nord de Bordeaux, le poste de Cubnezais, à Bilbao, le poste de Gatika.
L'enquête publique sur le projet s'est terminée vendredi 16 décembre 2023, donc c'est très récent. C'est une enquête publique importante parce qu'elle a nécessité la constitution d'une commission d'enquête de 7 personnes, nommée par le tribunal administratif de Bordeaux. Cette enquête publique, c'est 46 communes concernées, c'est un dossier qui fait 22 kg, c'est 122 permanences et c'est une durée de 2 mois avant d'obtenir les autorisations administratives qui nous permettront de rentrer dans la phase de travaux. Donc c'est vraiment une enquête publique qui est très importante.
Yves Decœur, Responsable du projet d'interconnexion Baixas - Santa Llogaia jusqu'en 2016 : La liaison d'interconnexion France-Espagne entre Baixas et Santa Llogaia est totalement souterraine. Elle relie le poste de Baixas à côté de Perpignan à celui de Santa Llogaia à côté de Figueras. Sa longueur est de 64,5 km, 8,5 km de galerie technique, c'est une sorte de tunnel, et un coût de 700 millions d'euros, dont 225 millions d'euros de subventions européennes. Et elle a porté la capacité commerciale d'échange entre la France et l'Espagne de 1 400 à 2 800 mégawatts, c'est-à-dire l'équivalent de l'alimentation pour 2 800 000 foyers. Baixas Santa Llogaia a été une première mondiale à plusieurs titres. C'est la première fois que l'on utilisait une technologie de conversion entre alternatif et courant continu à ce niveau de puissance, une technologie bien particulière. C'est la première fois que l'on faisait une liaison souterraine de cette longueur. Première fois que l'on utilisait un câble à isolation synthétique, à ce niveau de tension et à ce niveau de puissance. C'est la première fois que l'on insérait une liaison à courant continu en parallèle avec d'autres liaisons à courant alternatif, puisque les autres interconnexions entre la France et l'Espagne fonctionnent à courant alternatif.
Dominique Millan, Directeur développement et ingénierie RTE Sud-Ouest et directeur général d'Inelfe : Les interconnexions permettent de se secourir entre pays, soit lors de consommation importante, soit lors d'aléas météo. À titre d'exemple, lors de la tempête Gloria en Espagne, en janvier 2020, ce sont bien toutes les interconnexions qui ont aidé l'Espagne, et notamment toute la région de Géronne, a été alimentée depuis les interconnexions venant de France, en particulier l'interconnexion à courant continu, Baixas Santa Llogaia.
Les interconnexions permettent aussi la circulation d'une énergie plus verte, moins chère, et elles permettent enfin de décarboner les usages de l'électricité pour tendre vers la neutralité carbone. Elles permettent également de tendre vers l'indépendance énergétique européenne. Alors l'hiver 2022-2023, on sait qu'il va être tendu,
et donc on a besoin des interconnexions de façon à avoir le maximum d'énergie disponible. Donc en plus de toutes ces interconnexions, il vient d'être mis en service une interconnexion avec la Belgique, il est en train d'être mis en service une interconnexion avec l'Italie, et en plus RTE a réalisé l'ensemble de ces maintenances et des gestes nécessaires à faire en sorte que les interconnexions soient toutes disponibles et au maximum de leur puissance.
Les bénéfices du projet
- Une nouvelle liaison électrique entre la France et l’Espagne
- Une capacité d’échange d’électricité globalement doublée
- Une plus grande solidarité entre la France et l’Espagne en cas d’imprévus (intempéries, incidents techniques…)
- Une électricité au meilleur prix car la production des deux pays sera en partie mutualisée
- L’électricité produite à partir des énergies renouvelables sera mieux transportée en France et vers l’Europe
- La nouvelle ligne a été déclarée Projet d’Intérêt Commun par l’Union Européenne
[VIDÉO] - Golfe de Gascogne - les bénéfices de cette nouvelle interconnexion électrique France-Espagne (01:55)

[Cette vidéo met en lumière les bénéfices de la future interconnexion électrique France-Espagne prévue en 2028, qui renforcera la sécurité d'approvisionnement, réduira les émissions de CO2 et optimisera l'accès à une électricité décarbonée et abordable pour les citoyens européens.]
[En 2028, une nouvelle liaison électrique reliera la France et l'Espagne. Capable de transporter l'équivalent de la consommation électrique de 2 millions de foyers. Cela revient à interconnecter les réseaux électriques de la France et de l'Espagne.
À quoi ça sert ?
Si des réseaux interconnectés permettent de maintenir le courant en cas de pépin, ils permettent aussi à deux pays voisins dont les rythmes de vie sont différents d'importer de l'électricité lorsqu'ils en consomment beaucoup ou de l'exporter quand ils en produisent beaucoup. Et ce n'est pas tout ! Interconnecter les réseaux électriques de la France et de l'Espagne, c'est bon pour la réduction des émissions de CO2 car cela permet de bénéficier d'une électricité 100 % décarbonée, où qu'elle soit produite. Demain, les habitants de Bordeaux bénéficieront de l'électricité produite par les panneaux phovoltaïques d'un parc du sud de l'Espagne et l'électricité produite par les éoliennes au large de côtes françaises alimentera les habitants de Bilbao. De plus, on évite le gaspillage en transportant la production renouvelable qu'on ne stocke pas encore à grande échelle là et au moment où elle est utile ! Sécurité d'approvisionnement, lutte contre le réchauffement climatique... L'électricité la moins chère possible pour les citoyens européens. Avec l'interconnexion des réseaux électriques de la France et de l'Espagne, tout le monde y gagne !

Une électricité plus sûre, plus propre et au meilleur prix :
La nouvelle ligne permettra notamment à la France et à l’Espagne d’être solidaires l’une de l’autre en cas d’imprévus (intempéries, incidents techniques), de mettre en commun une partie de la production pour produire au meilleur coût et enfin de mieux utiliser tout le potentiel des énergies renouvelables produites en les transportant vers l’ensemble de l’Europe.
Une électricité plus sûre
Connecter les réseaux électriques offre de nouvelles sources d’approvisionnement en électricité, par exemple en cas d’incident technique ou d’intempérie.
La nouvelle ligne permettra à la France et à l’Espagne d’être encore plus solidaires l’une de l’autre en cas d’imprévus : par exemple des intempéries, l’augmentation forte de la consommation d’électricité (vague de froid) ou un incident technique majeur. Elle contribuera à réduire le risque de coupure de grande ampleur en offrant de nouvelles possibilités d’importer de l’électricité.
À titre d’exemple, en 2022, la France a été importatrice nette d’électricité pour la première fois depuis 1980, alors qu’en 2021, la France importait 43,3 TWh.
L’électricité au meilleur prix pour le consommateur ; une production optimisée
Au quotidien, la nouvelle ligne électrique permettra à la France et à l’Espagne de mutualiser une partie de leur production d’électricité. En cas de besoin au cours de la journée, l’électricité la moins chère pourra circuler d’un pays à l’autre.
À terme, une meilleure interconnexion des réseaux permettra donc de produire plus efficacement et de réduire la construction de centre de production d’électricité
Pour le consommateur, c’est la garantie d’une électricité au meilleur prix.
A titre d’exemple, chaque soir, la consommation électrique augmente fortement mais à des horaires différents : à 19 h pour la France, à 21 h pour l’Espagne. Chaque pays démarre alors des centres de production pour répondre à ses propres besoins ponctuels. L’augmentation des échanges entre les deux pays permettra à terme de gagner en efficacité en mettant en commun notre production d’électricité.
Une électricité plus propre
Des énergies renouvelables mieux valorisées pour réussir la transition énergétique
La nouvelle ligne offrira de nouveaux débouchés aux énergies renouvelables (éolienne et photovoltaïque) en facilitant son transport dans l’ensemble de l’Europe.
L’Espagne dispose notamment de l’un des premiers parcs de production d’énergie renouvelable en Europe. À titre d’exemple, lorsque les conditions météorologiques (vents, soleil) sont favorables, elle produit parfois plus d’électricité qu’elle n’en consomme. Jusqu’à présent, elle devait alors stopper sa production éolienne car les possibilités d’exporter cette électricité étaient trop faibles.
En mettant fin à cette inefficacité, la nouvelle ligne électrique contribue à la compétitivité des énergies renouvelables et favorisent la conversion écologique de notre production d’électricité. Un réseau électrique plus efficace réduira ses émissions de CO2.
En ce sens, la nouvelle ligne électrique France-Espagne va contribuer aux objectifs européens en matière de Climat pour 2030 : réduire de 40 % d’émissions de CO2 par rapport à 1990 et porter à 27 % la part des ENR dans la consommation finale d’énergie.
Un projet d’intérêt européen
Un réseau d'énergie européen interconnecté est vital pour la sécurité énergétique européenne et sa compétitivité, ainsi que pour l’atteinte des objectifs de décarbonation et de lutte contre le changement climatique pour lesquels l'Union européenne s’est engagée. Un réseau interconnecté permettra d'atteindre l'objectif de l'Union de l'Énergie : garantir une énergie abordable, sûre et durable, compatible avec la croissance et l’emploi dans toute l’Union Européenne.
Le projet

L’interconnexion est composée de quatre câbles, deux pour chaque liaison.
Cette double liaison sous-marine et souterraine en courant continu aura une longueur de 400 km entre le poste de Cubnezais près de Bordeaux et le poste de Gatika près de Bilbao.
Elle comprend une station de conversion, à chaque extrémité des deux liaisons, permettant de transformer le courant continu en courant alternatif et de se raccorder au réseau de transport d’électricité de chaque pays.
Les stations de conversion
Les stations de conversion, en France comme en Espagne, sont installées sur des terrains d’environ 5 ha. Les bâtiments mesurent environ 20 m de haut.

La liaison sous-marine

La liaison souterraine

Nos engagements
Respecter l’environnement
Dès la phase de conception du projet, tout est fait pour éviter les impacts environnementaux : choix des technologies, choix des tracés et des techniques de travaux…
Cette phase est essentielle et préalable à toutes les autres actions consistant à minimiser les impacts environnementaux des projets, c’est-à-dire à réduire au maximum ces impacts et en dernier lieu, si besoin, à compenser les impacts résiduels après évitement et réduction.
Un projet qui profite d’abord aux territoires
Les projets d’INELFE s’insèrent dans les territoires qu’ils traversent. INELFE contribue au rayonnement de ces territoires en soutenant des évènements culturels, sportifs, associatifs. Sur le plan économique, INELFE privilégie dans la mesure du possible le recours à des entreprises locales pour tous les travaux sous-traités et favorise le recours aux entreprises d’insertion professionnelle ou ayant recours aux personnes en situation de handicap.
Plus d’infos sur Consultez le site inelfe.eu
Les travaux à terre

À l’issue de 5 ans de concertation, de la validation du Fuseau de Moindre Impact* par le Ministère de la Transition Énergétique et de 2 enquêtes publiques (menées par 2 commissions d’enquête indépendantes ayant chacune émis un avis favorable), RTE a obtenu l’ensemble des autorisations nécessaires. Les travaux de construction du projet d’interconnexion électrique Golfe de Gascogne ont démarré en octobre 2023.
Les travaux s’étaleront jusqu’en 2027 en plusieurs phases et sur plusieurs sites : en Gironde, dans les Landes et les Pyrénées-Atlantiques. Comme sur l’ensemble de ses chantiers, RTE mettra tout en œuvre pour limiter l’impact des travaux sur l’environnement, les activités économiques et la vie des territoires.
RTE a lancé les travaux sur les sites d’atterrage du Porge (Gironde) en octobre, de Seignosse et de Capbreton (Landes) en novembre 2023. L’atterrage est le lieu de jonction entre les futurs câbles souterrains et sous-marins. RTE a choisi une solution par micro-tunnel, qui permet de passer à plus de 10 m de profondeur sous la dune. Des moyens techniques importants sont déployés. L’accès à la plage, à pied ou à vélo, est maintenu durant les travaux.
Dans un premier temps les sites ont été aménagés pour accueillir la base vie et les engins de chantier. Tous ces aménagements sont temporaires et seront déposés à l’issue des travaux. Le terrain sera au final remis dans son état initial. Aucun bâtiment ne sera créé et les chambres d’atterrages seront complètement enfouies et ne contiennent que des matériaux inertes non polluants.
Les lieux d’atterrage ont été choisis spécifiquement, avec l’appui d’écologues, pour éviter les impacts sur les milieux :
- L’emplacement du Porge est situé sur un parking, à l’arrière de la dune.
- L’emplacement de Seignosse est l’ancien site d’une pisciculture, partiellement pollué. Des tuiles avec présence d’amiante ont d’ailleurs été évacuées. Après les travaux, le site sera renaturé par RTE conformément aux engagements pris.
- L’emplacement de Capbreton, au sein du camping de Fierbois, ne fait pas partie du cordon dunaire. Il s’agit du prolongement d’un parking.
Les micro-tunnels sont terminés. Les fourreaux seront installés à l’intérieur au premier et deuxième trimestre 2025. Enfin, des câbles électriques et optiques seront déroulés à l’intérieur de ces fourreaux.
Les travaux liés à la liaison souterraine sont en cours. Ils s’étaleront jusqu’en 2027.
*Corridor dans lequel viendra s’inscrire le tracé de la ligne
Les atterrages
Cliquez sur le nom de la commune ou le symbole ∨ pour plus d'informations sur les travaux en cours.
Sur la commune du Porge (Gironde)

Dans la première étape, au Porge, sur la période d'octobre 2023 à fin juin 2024, un micro-tunnel a été créé sur une distance d'environ 1 300 mètres, reliant l'ancien parking de la plage de la Cantine Nord à l'océan.
La construction de la chambre d’atterrage est terminée. L’installation des fourreaux aura lieu au deuxième trimestre 2025.
Sur la commune de Seignosse (Landes)

Le forage du micro-tunnel débuté en avril 2024 s’est achevé en janvier 2025.
Un premier forage, d’environ 300 mètres, a été réalisé entre le site de l'ancienne pisciculture et le parking de la plage d’avril à juin 2024 ; puis de novembre 2024 à juin 2025, un second forage, d’environ 1 350 mètres, entre l'ancienne pisciculture et la sortie dans l’océan. Les travaux seront interrompus pendant la période estivale et l’accès à la plage est maintenu pendant les travaux.
Des travaux à l’atterrage se dérouleront jusqu’à juin 2025. L’installation des fourreaux aura lieu au 2ème trimestre 2025


Sur la commune de Capbreton (Landes)

Le creusement du micro-tunnelier a démarré début novembre. Il s’est achevé mi-janvier 2025. Des travaux à l’atterrage se dérouleront ensuite jusqu’à juin 2025. L’installation des fourreaux aura lieu fin février 2025.
Les liaisons souterraines
Depuis septembre 2024, des travaux sont en cours alternativement sur les communes de Soorts-Hossegor, Bénesse-Maremne, Angresse et Capbreton. Les riverains sont tenus au courant de la durée et des modalités au travers de flyers d’information distribués dans les boîtes aux lettres. Tout est fait pour minimiser la gêne et l’impact sur la circulation en lien avec les collectivités et acteurs du territoire.
Seignosse
- Travaux sur RD 79 : reprise des travaux à partir de mars/avril jusqu’à l’été 2025.
- RD 152, RD86 et RD89 : travaux terminés (enrobé provisoire). Réfection définitive à partir du deuxième trimestre 2025. La piste cyclable sera reconstituée à partir d’avril 2025.
Soorts-Hossegor
- Les travaux dans la zone de Pédebert étaient prévus selon les phases suivantes :
- Phase 1 : du 6 janvier au 7 février 2025
- Phase 2 : du 8 février au 28 février 2025
- Phase 3 : du 3 au 31 mars 2025
Le renforcement des moyens humains et matériels a permis de prendre de l’avance sur le planning initial. Ainsi, les travaux dans la zone de Pédebert seront terminés dès le 7 mars.
Capbreton
- Travaux sur RD 28 : du 6 janvier au 7 mars 2025
Bénesse-Maremne
- Travaux sur la route du Houdin : jusqu’au 30 avril 2025
En Gironde, les travaux des liaisons souterraines sont en cours dans les communes de Saint Laurent d’Arce, Prignac et Marcamps, Ambès, Macau, Arsac, Saumos, Le Temple. Le forage sous la Dordogne est terminé. Le forage sous la Garonne démarrera en mars 2025.
La station de conversion
En parallèle, sur la commune de Cubnezais, site de la future station de conversion, la construction des fondations de certains bâtiments, le montage des structures métalliques et la mise en place du réseau de terre sont en cours.
Calendrier global
Les travaux en Gironde




Les travaux dans les Landes




Le chantier en images
Les travaux en mer

Les travaux en mer sont prévus à partir de fin 2025 jusqu'en 2027, en plusieurs phases. Ils consistent au déroulage de 4 câbles de puissance et des câbles à fibres optiques, servant respectivement aux échanges d’électricité et d'informations entre les stations de conversion.
Une campagne de sondages, préalable aux travaux effectifs, s’est déroulée durant l’été 2024 pour définir le tracé précis de la future liaison électrique. Pendant cette période, les 2 navires des 2 câbliers missionnés par RTE dans le cadre du projet ont effectué une série de mesures près des côtes landaises et girondine, et en particulier, dans le secteur des 3 atterrages (Capbreton, Seignosse et Le Porge).
L'actualité du projet Golfe de Gascogne

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Projet de nouvelle ligne électrique reliant la France et l’Espagne : ouverture de la concertation préalable publique
Un projet mené en concertation avec les habitants
La concertation sur le projet a débuté à l’automne 2017. Le projet a donné lieu à une enquête publique, puis à une enquête publique complémentaire, portée exclusivement sur le nouveau coût du projet.
Les autorisations administratives, préalables au lancement des travaux, ont été obtenues à l'automne 2023. La mise en service de l'interconnexion est prévue en 2028.
Les projets d’interconnexion font l’objet d’une vaste concertation avec l’ensemble des acteurs du territoire. Ainsi, le public est associé aux différentes étapes d’élaboration du projet. Confié à INELFE, et à travers elle RTE en France et Redeia en Espagne veille à toujours donner au public une information complète quant au projet, les étapes ou son actualité.
La future interconnexion ne présente aucun risque pour la population. Sur l’ensemble du tracé de près de 400 kilomètres, durant 5 ans de concertation (dont 2 ans sur le contournement du Gouf de Capbreton) et sous la supervision de la CNDP (Commission Nationale du Débat Public), RTE a recherché la meilleure solution qui puisse répondre aux enjeux techniques, environnementaux et aux besoins des riverains. À travers ces vidéos, RTE souhaite répondre aux idées reçues sur le projet.
[VIDÉO] - Golfe de Gascogne – Idées reçues, on vous explique tout – Épisode 1 (01:35)

[Cet épisode démystifie les idées reçues sur la future interconnexion Golfe de Gascogne, expliquant l'innocuité des champs magnétiques émis, l'absence de risque pour les porteurs de pacemakers et l'inapplicabilité de l'instruction Batho au courant continu.]
[#1 - La ligne présente un risque sanitaire en raison des champs magnétiques]
Stéphanie Pajot, Responsable d'études Concertation Environnement RTE : Les liaisons électriques souterraines vont générer un champ magnétique statique maximal de l'ordre de 31 microtesla, qui est à comparer au champ magnétique à la surface de la Terre, qui est de l'ordre de 47 microtesla, par exemple dans les Landes. Dans notre vie de tous les jours, on utilise également des objets qui vont générer des valeurs de champs statiques bien plus fortes. Si vous prenez par exemple le vélo électrique, qui va générer des champs de l'ordre de 350 microtesla, vous pouvez prendre aussi l'exemple des plaques de cuisson à induction, qui vont générer un champ de l'ordre de 5 000 microtesla.
Il existe une recommandation européenne de 1999 qui fixe la valeur limite d'exposition des populations au champ magnétique statique à 40 000 microtesla, donc à comparer à nos 31 microtesla.
[#2 - Il existe des sensibilités pour les porteurs de pacemaker]
Emmanuel Gosset, Directeur du projet RTE Golfe de Gascogne : Il n'y aura aucun effet sur les pacemakers. La réglementation définit un seuil de précaution de 500 microtesla et nos liaisons vont émettre un champ de l'ordre de 31 microtesla, ce qui est très inférieur aux 500 microtesla de la réglementation.
[#3 - Selon l'instruction Batho, les lignes doivent être installées à 100 mètres des habitations]
Stéphanie Pajot, Responsable d'études Concertation Environnement RTE : L'instruction dite Batho, du nom de l'ancienne ministre de l'Environnement, concerne exclusivement les ouvrages électriques à courant alternatif.
Elle ne s'applique donc pas au projet Golfe de Gascogne, qui est un projet à courant continu, ce qui a d'ailleurs été confirmé par écrit par les ministères de la transition énergétique et de la transition écologique.
[VIDÉO] - Golfe de Gascogne – Idées reçues, on vous explique tout – Épisode 2 (01:16)

[Ce second épisode répond aux préoccupations environnementales liées à l'interconnexion Golfe de Gascogne, précisant que les impacts sur les forêts, la circulation et les plages seront minimisés grâce à des solutions respectueuses et adaptées.]
[#4 - RTE va abattre des centaines d'arbres dans la forêt de Capbreton]
Stéphanie Pajot, Responsable d'études Concertation Environnement RTE : En accord avec les acteurs locaux, on va effectivement défricher sur une bande d'une largeur de 6 mètres de large dans la forêt de Capbreton. Mais cette bande s'inscrit dans ce qu'on appelle un emplacement réservé pour un futur contournement routier de Cabreton qui n'a donc pas vocation à rester boisé. Cette bande qui va être défrichée est par ailleurs constituée majoritairement de pins d'exploitation qui de toute façon un jour ou l'autre seront coupés.
[#5 - Les travaux vont entraîner des bouchons considérables]
Emmanuel Gosset, Directeur du projet RTE Golfe de Gascogne : Notre projet aura des effets très limités sur la circulation routière puisque nous allons éviter les périodes estivales et par ailleurs nous mettrons en place des mesures pour minimiser la gêne telles que la mise en place de circulation alternée ou des travaux de nuit.
[#6 - Les espaces dunaires et les plages seront impactés]
Stéphanie Pajot, Responsable d'études Concertation Environnement RTE : Les plages et les dunes ne seront pas tranchées. Elles seront franchies à l'aide d'un micro-tunnel qui va passer à près de 10 mètres de profondeur et ressortir à 1 km en mer. Il n'y aura donc aucun impact ni sur les plages, ni sur l'espace dunaire, ni sur la formation des vagues.
[VIDÉO] - Golfe de Gascogne – Idées reçues, on vous explique tout – Épisode 3 (00:58)

[Ce troisième épisode explique pourquoi les alternatives proposées par le collectif STOP THT 40 n'ont pas été retenues, en soulignant les contraintes réglementaires et les efforts de RTE pour concilier enjeux techniques, environnementaux et attentes des riverains.]
[#7 - Les solutions proposées par le collectif STOP THT 40 sont réalisables par RTE]
Stéphanie Pajot, Responsable d'études Concertation Environnement RTE : Ce tracé présente un certain nombre d'inconvénients et d'obstacles réglementaires. Il traverse notamment ce qu'on appelle des EBC, donc des espaces boisés classés au titre de la loi littorale, qui sont extrêmement protégés et dans lesquels tout défrichement est interdit, ce que nous avons donc totalement exclu.
Emmanuel Gosset, Directeur du projet RTE Golfe de Gascogne : Nous avons aussi répondu aux questions de la commission d'enquête publique, qui in fine n'a pas fait le choix de retenir ce tracé.
[Que faut-il retenir ?]
Stéphanie Pajot, Responsable d'études Concertation Environnement RTE : RTE a recherché la meilleure solution qui réponde à l'ensemble des enjeux à la fois techniques, environnementaux et aux besoins des riverains.
On a vraiment essayé d'être à l'écoute des parties prenantes. Le projet ne présente absolument aucun risque sanitaire pour la population.
[VIDÉO] - Golfe de Gascogne – Idées reçues, on vous explique tout – Épisode 4 (01:41)

[Dans cet épisode, RTE clarifie les idées reçues sur les autorisations des travaux et l’avis du CNPN, en confirmant que toutes les autorisations nécessaires ont été obtenues et que l’avis consultatif du CNPN n’a pas empêché l’approbation favorable des autorités compétentes.]
[#8 - Les travaux ont débuté sans autorisations - FAUX]
Stéphanie Pajot, Responsable d'études Concertation Environnement RTE : RTE a obtenu l'ensemble des autorisations nécessaires pour le démarrage des travaux, que ce soit au niveau ministériel, préfectoral ou communal, à l'exception de la mairie de Seignosse, pour laquelle c'est la préfecture des Landes qui nous a autorisés à démarrer les travaux, et avec les propriétaires privés concernés, comme par exemple à Capbreton.
[#9 - Le CNPN a rendu un avis négatif et a préconisé un tracé le long de l'autoroute - FAUX]
Stéphanie Pajot, Responsable d'études Concertation Environnement RTE : L'avis rendu par le CNPN est un simple avis consultatif, pour lequel l'autorité compétente pour délivrer les autorisations n'est pas obligée de se conformer. Concernant la possibilité d'un éventuel tracé alternatif le long de l'autoroute, là encore le CNPN pose une simple question ouverte, mais en aucun cas n'affirme que ce tracé aurait été le tracé de moindre impact environnemental.
Emmanuel Gosset, Directeur du projet RTE Golfe de Gascogne : Par ailleurs, il faut souligner que l'avis n'a pas été rendu par le Conseil dans son ensemble, mais par un seul expert lié à des problèmes de calendrier. Cela empêchait RTE de répondre lors d'une séance normale du Conseil aux questions qui étaient posées.
Jérome Rieu, Délégué RTE Sud-Ouest : Nous avons toutefois répondu aux observations qui avaient été formulées par le CNPN, à l'attention du ministre de la Transition écologique, et également à l'attention de la commission d'enquête qui enquêtait sur le projet. Dans les deux cas, le ministre a rendu un avis favorable sur le projet, et la commission d'enquête a rendu un avis favorable sur l'autorisation environnementale du projet, qui était le document sur lequel le CNPN avait rendu un avis défavorable.
[VIDÉO] - Golfe de Gascogne – Idées reçues, on vous explique tout – Épisode 5 (02:03)

[Cet épisode répond aux inquiétudes liées à l’impact environnemental du projet Golfe de Gascogne, confirmant qu’il n’y aura aucun impact permanent sur les dunes, les plages, le trait de côte, les vagues ou les activités noptiques grâce à des solutions respectueuses et adaptées.]
[#10 - Vous allez bétonner les dunes ! - FAUX]
Stéphanie Pajot, Responsable d'études Concertation Environnement RTE : Pour les besoins du chantier, on a effectivement été obligés d'installer une plateforme bitumée, mais qui sont des aménagements provisoires.
Jérome Rieu, Délégué RTE Sud-Ouest : Je voudrais le dire très clairement, ce projet Golfe de Gascogne, il n'aura aucun impact ni sur les dunes ni sur les plages. Nous travaillons actuellement sur les trois zones d'atterrage du projet. Dans les Landes, c'est la zone de CapBreton, sur un parking, et puis la zone de Seignosse, sur la zone d'une ancienne pisciculture, qui présentait par ailleurs un certain nombre de pollutions. Et à l'issue des travaux, ces zones d'atterrage seront rendues à leur état naturel et il ne subsistera à aucun endroit de ce projet d'installation de surface une fois les travaux terminés.
[#11 - Vous allez faire reculer la côte ! - FAUX]
Jérome Rieu, Délégué RTE Sud-Ouest : La question du recul du trait de côte a bien été intégrée dans les études préalables à ce projet. Nous utilisons un micro-tunnelier qui travaille à une dizaine de mètres sous la surface et qui va rejoindre le tracé terrestre de la liaison à une centaine de mètres de la côte, prenant en compte un éventuel recul du trait de côte selon les calculs dont nous disposons. Il n'y aura donc pas de risque associé au recul du trait de côte pour cette liaison.
[#12 - Ce projet aura un réel impact sur les vagues et les activités noptiques - FAUX]
Stéphanie Pajot, Responsable d'études Concertation Environnement RTE : Les câbles passeront à plus de 10 mètres de profondeur sous les plages. Les câbles seront également ensouillés, c'est-à-dire enterrés en profondeur, entre 1 et 3 mètres de profondeur. Il n'y aura absolument aucun impact sur la formation des vagues.
Emmanuel Gosset, Directeur du projet RTE Golfe de Gascogne : Pendant les travaux de déroulage des câbles, nous allons utiliser des navires. Des zones d'exclusion autour de ces navires seront mises en œuvre pour des aspects de sécurité. Pour autant, ces zones vont concerner des navires situés à plusieurs centaines de mètres du bord de la plage, ce qui fait qu'en pratique, les activités de surf ne seront pas impactées.
[VIDÉO] - Golfe de Gascogne – Idées reçues, on vous explique tout – Épisode 6 (01:41)

[Dans cet épisode, RTE explique les mesures prises pour minimiser l’impact environnemental du projet Golfe de Gascogne, en clarifiant que les forêts, zones humides, et écosystèmes marins seront préservés grâce à des techniques et suivis rigoureux.]
[#13 - Vous allez raser les forêts ! - FAUX]
Emmanuel Gosset, Directeur du projet RTE Golfe de Gascogne : Non, nous n'allons pas raser la forêt, ce terme est beaucoup trop fort. Pour les besoins du chantier, nous allons effectivement couper un certain nombre d'arbres, notamment au sud de CapBreton, sur un emplacement réservé pour un futur contournement routier. Il s'agit principalement de pins d'exploitation, qui peuvent être coupés du jour au lendemain par les exploitants syvlicols, et cela représente moins de 0,5 % de la forêt de Capbreton. Par ailleurs, ces coupes d'arbres font l'objet d'une compensation réglementaire.
[#14 - Ce projet écocide met en danger nos zones humides et anéantit les zones Natura 2000 - FAUX]
Emmanuel Gosset, Directeur du projet RTE Golfe de Gascogne : Dans les Landes, les quelques ruisseaux, les quelques zones humides, les quelques zones Natura 2000, que nous croisons avec la liaison souterraine, seront franchies par des techniques spéciales de forage qui garantissent l'absence d'effet sur les milieux traversés. En outre, un comité de suivi environnemental a été mis en place par madame la préfète des Landes le 2 février
pour s'assurer que RTE respecte ses engagements environnementaux.
[#15 - Ce projet aura un réel impact sur les écosystèmes marins - FAUX]
Stéphanie Pajot, Responsable d'études Concertation Environnement RTE : Pendant la phase de travaux, il y a un certain nombre de mesures qui vont être mises en œuvre de façon à limiter l'impact sur la faune marine. Il y aura notamment ce qu'on appelle des MMO, des Marine Mammals Observers à bord des bateaux, de façon à s'assurer qu'il n'y a pas de mammifères marins dans la zone de travaux. On va également imposer aux navires l'utilisation d'éclairages nocturnes qui sera orientés vers le bas, de façon à ne pas perturber les oiseaux marins.
[VIDÉO] - Golfe de Gascogne – Idées reçues, on vous explique tout – Épisode 7 (01:46)

[Cet épisode réfute les idées reçues sur l’impact des travaux du projet Golfe de Gascogne, confirmant que les dunes ne sont pas affectées par les vibrations et que la saison touristique sera préservée grâce à l’interruption des travaux durant l’été.]
[#16 - Les dunes s'affaissent sous les vibrations des engins de chantier ! - FAUX]
Jérome Rieu, Délégué RTE Sud-Ouest : Le projet Golfe de Gascogne n'a aucun impact sur les dunes. Certaines photos circulent actuellement sur les réseaux sociaux, faisant le lien entre nos travaux à Seignosse et un état supposé d'affaissement des dunes. Ce n'est pas le cas. D'abord, nous utilisons une technique de micro-tunnelier qui nous permet de travailler à une dizaine de mètres de profondeur sans impact en surface. A fortiori à Seignosse, nous avons à ce stade creusé un tunnel entre la zone de travaux située en arrière des dunes et le parking situé 300 mètres vers l'intérieur des terres. Il n'y a donc pas eu de creusement de tunnel sous la dune qui ne peut donc pas avoir été impacté par de supposées vibrations du micro-tunnelier. Enfin, les dunes des plages aux alentours présentent les mêmes caractéristiques de supposés affaissements et les mêmes teintes. Il s'agit donc là d'un phénomène parfaitement naturel, observable partout et sans lien avec nos travaux.
[#17 - Les travaux vont gêner la saison touristique]
Jérome Rieu, Délégué RTE Sud-Ouest : Les travaux pour le projet Golfe de Gascogne ne gêneront pas la saison touristique. Comme nous nous y sommes engagés, nous interrompons pendant l'été l'ensemble des travaux sur les atterrages, c'est-à-dire les endroits où la liaison maritime rejoint son tracé terrestre. L'ensemble des installations de chantier sont enlevées, les sites sont mis en sécurité, ils redeviennent parfaitement accessibles.
Les travaux ne reprendront qu'à l'automne à l'issue de la saison touristique.
[VIDÉO] - Golfe de Gascogne – Idées reçues, on vous explique tout – Épisode 17 (01:54)

[Cet épisode répond aux accusations selon lesquelles RTE détruirait sans autorisation des surfaces boisées dans le cadre du projet Golfe de Gascogne. Il précise les pratiques encadrées par la réglementation forestière et les compensations mises en œuvre.]
#17 – « RTE ne respecte pas la réglementation environnementale, défrichement, branches ou arbres coupés sans autorisation et très vite ! » – FAUX
VRAI – Tel que prévu dans le cadre du projet, et en accord avec les acteurs locaux, RTE coupe un certain nombre d’arbres dans la forêt de Capbreton, principalement des pins d’exploitation, pour l’installation des futures liaisons souterraines. Il s’agit d’un emplacement réservé inscrit au PLUI (Plan local d’urbanisme intercommunal) pour un futur contournement routier de Capbreton, qui n’a donc pas vocation à rester boisé.
Les deux tiers des arbres concernés sont des pins d’exploitation, c’est-à-dire qu’ils peuvent être coupés suivant les besoins de l’exploitant sylvicole.
Les arbres qui seront coupés représentent 0,12 % du massif forestier de Capbreton, sur une bande de 6 mètres de large et 1,9 km de long, soit seulement un cinquième de l’emplacement réservé.
Dans les massifs forestiers de Seignosse et Hossegor, le tracé emprunte des pistes forestières. Quelques coupes d’arbres ou de branchages limitées seront nécessaires. Ces coupes respecteront les périodes recommandées pour préserver la faune.
Conformément à la loi, des mesures de compensation proposées par RTE et validées par l’État seront mises en œuvre :
- Contribution au Fonds stratégique de la forêt et du bois
- Création ou restauration d’habitats favorables aux espèces protégées (ex : fauvette pitchou)
[VIDÉO] - Golfe de Gascogne – Idées reçues, on vous explique tout – Épisode 18 (01:37)

[Cet épisode revient sur une fausse accusation d’intrusion illégale de RTE sur une parcelle agricole. Il détaille les procédures légales, les accords avec les agriculteurs et les indemnisations prévues.]
#18 – « RTE entre en toute illégalité sur la parcelle d’un exploitant agricole pour terrasser une partie de son champ et donc partiellement détruire son outil de travail ! » – FAUX
VRAI – RTE dispose de l’ensemble des autorisations, conventions et arrêtés nécessaires dans le cadre du projet Golfe de Gascogne. Une convention de servitude signée avec le propriétaire du terrain agricole à Angresse autorisait RTE à débuter les travaux de construction des liaisons souterraines, ainsi que les travaux préparatoires associés.
Un accord a été proposé à l’exploitant afin de préserver les intérêts de chacun et de l’indemniser pour les pertes d’exploitation occasionnées. L’indemnisation perçue est conforme aux barèmes définis par la Chambre d’agriculture.
À la fin du chantier, les installations provisoires seront déposées et le terrain remis en état. Aucun ouvrage ne restera visible, et la parcelle pourra être cultivée dans son intégralité.
Ce type d’accord est classique et s’inscrit dans le cadre du « protocole agricole » signé entre RTE et la profession agricole.
90 % du réseau électrique à haute et très haute tension est situé en milieu rural, dont 70 % sur des parcelles agricoles. RTE a toujours entretenu des liens étroits avec les agriculteurs, en appliquant des protocoles négociés pour chaque chantier.
[VIDÉO] - Golfe de Gascogne – Idées reçues, on vous explique tout – Épisode 19 (01:33)

[Cet épisode apporte des précisions sur les impacts supposés du projet Golfe de Gascogne sur la biodiversité. Il rétablit les faits sur la base des études écologiques menées et des mesures de préservation engagées.]
#19 – « Une ligne très haute tension est en train de ravager un havre de biodiversité unique en France. » – FAUX
VRAI – Les travaux sont effectués sous le contrôle des services de l’État, en conformité avec les autorisations obtenues. Des inventaires écologiques ont été réalisés en amont des travaux, afin d’identifier les habitats et espèces à enjeux.
Des mesures d’évitement et de réduction sont appliquées sur le terrain. Une équipe d’écologues veille à leur mise en œuvre tout au long du chantier.
Dans les Landes, aucune zone humide n’est impactée. Toutes sont franchies en sous-œuvre (par-dessous). Les lieux d’atterrage ont été spécifiquement choisis, avec l’appui d’écologues, pour éviter les impacts sur les milieux naturels.
Dans la forêt d’Hossegor, les Espaces Boisés Classés (EBC) sont respectés. Les travaux restent dans l’emprise des chemins existants. Il n’y aura aucun défrichement. Quelques coupes ou élagages localisés pourront avoir lieu pour sécuriser les passages, sans impact durable.
Pour les atterrages, RTE utilise un micro-tunnel permettant de passer à plus de 10 m de profondeur sous les dunes. Il n’y a donc aucun impact sur le milieu dunaire, la plage ou la formation des vagues. Lors de la pose des câbles en mer, des mesures seront prises pour limiter l’impact sur la faune marine.
Un comité de suivi, sous l’égide de la Préfecture, a été mis en place pour garantir que RTE respecte tous ses engagements environnementaux.