Raccordement électrique du parc éolien en mer de Dunkerque
Le projet éolien en mer de Dunkerque

Le projet de parc éolien en mer de Dunkerque et de son raccordement est porté conjointement par :
- La société de projet Éoliennes en Mer de Dunkerque (EMD), qui assure la maîtrise d’ouvrage du parc éolien en mer au large de Dunkerque d’une puissance maximale de 600MW.
- En savoir plus sur le parc éolien en mer de Dunkerque
- RTE (Réseau de Transport d’Électricité), le gestionnaire du réseau de transport d’électricité français, chargé par l’État de la maîtrise d’ouvrage du raccordement électrique du parc éolien en mer de Dunkerque au réseau de transport d’électricité.
Le raccordement électrique du parc éolien en mer de Dunkerque sera composé de :




La zone d’implantation du projet éolien

Un projet répondant aux enjeux de transition énergétique
En cohérence avec la politique énergétique européenne, la France s’est engagée dans un programme de lutte contre le changement climatique, basé notamment sur la diversification de son système énergétique et la croissance des énergies renouvelables.
La loi de transition énergétique pour la croissance verte d’août 2014, complétée en novembre 2019 par la loi énergie et climat, fixe ainsi des objectifs nationaux ambitieux pour 2030 parmi lesquels :
- 33 % d’énergies renouvelables dans la consommation finale brute d’énergie ;
- 40 % de la production d’électricité par des sources renouvelables.
Par ailleurs, lors de la déclaration du Président de la République en février 2022, il a été annoncé, pour 2050, environ 40 GW d’éolien en mer en service, soit une cinquante de parcs éoliens en mer.
La France porte donc un programme ambitieux de construction de parcs éoliens en mer sur ses différentes façades maritimes dont le projet éolien en mer de Dunkerque fait partie.
RTE, opérateur industriel de la transition énergétique
RTE s’inscrit pleinement dans la transition énergétique et adapte son réseau afin d’y intégrer les énergies renouvelables, dont les EMR (énergies marines renouvelables). L’État a notamment confié à RTE la maîtrise d’ouvrage et le financement du raccordement des énergies marines renouvelables en France.
Par ailleurs, RTE a publié les principaux enseignements de son étude prospective « Futurs Énergétiques 2050 », fruit de deux ans de travail et de concertation pour étudier les chemins possibles pour atteindre la neutralité carbone. Lire le rapport complet de l'étude prospective Futurs Énergétiques 2050 sur la neutralité carbone.
[VIDÉO] - Futurs énergétiques 2050 - Les chemins de la neutralité carbone (03:11)

[Cette vidéo réalisée pour RTE traite le sujet des futurs énergétiques 2050]
Voix off : On vous a dit que la France s'est engagée à atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050.
Mais saviez-vous que cela signifie :
- 0 énergie fossile dans 30 ans
- Une baisse de la consommation d'énergie de 40 %
- Et produire plus d'électricité décarbonée
Pour remplir ce défi, RTE a réalisé une étude d'ampleur inédite après deux ans de concertation pour comprendre comment on peut faire.
Du côté de la consommation, trois scénarios : référence, sobriété et réindustrialisation.
Pour faire baisser la consommation d'énergie fossile, il faut :
- électrifier les usages dans les transports, dans l'industrie, dans l'habitat ;
- une meilleure efficacité énergétique avec une meilleure performance des appareils électriques ;
- et pour aller plus loin, la sobriété avec des changements de mode de vie.
Mais gardez bien en tête que dans tous les cas, même si nous réduisons notre consommation d'énergie globale, notre consommation électrique va augmenter.
En fonction de nos choix de société et de nos ambitions de réindustrialisation, cette augmentation sera de plus 16 % à plus 60 % par rapport à aujourd'hui.
Il va donc falloir que l'on produise plus d'électricité décarbonée.
Oui, mais comment ?
Les deux grandes options sont les énergies renouvelables et le nucléaire.
Même si on le voulait, le nucléaire ne pourrait pas assurer seul l'ensemble de la production.
Il faut donc développer les énergies renouvelables.
Mais pas seulement un peu.
Il faudra les développer soit beaucoup, soit beaucoup, beaucoup, beaucoup.
Cela dépend des scénarios, du nombre de constructions de centrales nucléaires, du fonctionnement des centrales actuelles, etc.
Une chose est certaine, plus il y aura d'énergie renouvelable, plus il faudra créer d'outils pour compenser la variabilité des conditions météo.
Par exemple, grâce au stockage par batterie ou à l'utilisation de gaz vert pour produire de l'électricité.
D'un point de vue économique, les coûts des scénarios sont proches.
Mais dans la plupart des options étudiées, celles où l'on construit de nouveaux réacteurs ont un coût complet plus faible pour la collectivité. C'est-à-dire en considérant tous les coûts de la construction au démantèlement, les outils de flexibilité et la mise en place du réseau.
Ce nouveau système électrique aura un coût légèrement croissant, prévisible, et remplacera les imports de pétrole, de gaz et de charbon.
Pour l'analyse approfondie de l'impact environnemental des scénarios, aucune source d'énergie n'est neutre.
Pour chaque scénario, RTE a calculé :
- la trajectoire de baisse des émissions de CO2 jusqu'à la neutralité carbone ;
- l'occupation des sols associée au développement des sources d'énergie diffuses et du réseau ;
- les ressources minérales nécessaires pour réaliser la transition énergétique ;
- les déchets produits, y compris radioactifs ;
- l'évolution des polluants atmosphériques.
Mais retenez bien que, quel que soit le scénario choisi, il y a urgence à se mobiliser pour lutter contre le changement climatique.
Où en sommes-nous sur le projet éolien en mer de Dunkerque ?
Le développement du projet s’appuie sur des démarches d’études approfondies et de concertation en lien avec le public et l’ensemble des parties prenantes locales.
EMD et RTE ont travaillé avec une trentaine de bureaux d’études afin de rédiger l’étude d’impact environnemental du parc éolien en mer et de son raccordement.
En parallèle, et depuis le débat public, une phase de concertation continue s’est poursuivie sous l’égide de deux garants nommés par la Commission nationale du débat public (CNDP). Elle s'est traduite par des dispositifs adaptés aux différentes parties prenantes du territoire autour de cinq thématiques : environnement et biodiversité, retombées territoriales et économie, navigation et sécurité maritimes, pêche professionnelle et cultures marines, cadre de vie et tourisme.
Après un long processus d'études environnementales et de concertation, le projet de parc éolien en mer de Dunkerque et son raccordement électrique a fait l’objet d’une enquête publique du 8 avril au 1ᵉʳ juin 2024 sur 13 communes du territoire concernées. L'enquête publique est une procédure règlementaire dans le cadre de l’instruction des demandes d’autorisation du projet, permettant d'assurer l'information et la participation du public.
À l'issue de l'enquête publique et au regard de l'ensemble des contributions, la commission d’enquête a produit un rapport et des conclusions dans lesquelles elle a donné un avis motivé sur le projet. Ce document a été transmis aux autorités compétentes afin de faire le choix d’autoriser ou non le projet.

L'actualité 2025 du projet - Raccordement électrique du parc éolien en mer de Dunkerque

Obtention de l’autorisation environnementale pour le raccordement électrique du parc éolien en mer de Dunkerque

Raccordement électrique du parc éolien en mer de Dunkerque - Enquête publique complémentaire

Troisième bilan annuel de la concertation des maîtres d’ouvrage
L'actualité 2024 du projet - Raccordement électrique du parc éolien en mer de Dunkerque

Publication du rapport et des conclusions de la commission d'enquête

Retour sur le Summer of Kite

Découvrez le guide de l’enquête publique !

Synthèse de l'étude d'impact environnemental en images

La 6ᵉ newsletter du projet est disponible !

La 5ᵉ newsletter du projet est disponible !
L'actualité 2023 du projet - Raccordement électrique du parc éolien en mer de Dunkerque

Bilan de la concertation continue des garant.e.s de la CNDP

Second bilan annuel de la concertation des maîtres d’ouvrage

Retour sur l'édition 2023 de la Fabuleuse Factory de Dunkerque

Retour sur l’édition 2023 du Village du Futur

Information presse - Projet éolien en mer de Dunkerque : les rendez-vous de l’été

Retour sur la soirée du projet éolien en mer de Dunkerque

RTE, la CCI Littoral Hauts-de-France et la CUD mobilisent les entreprises du territoire

Permanence d’informations en mairie de Bray-Dunes pour répondre aux questions des riverains

Édition spéciale sur le projet éolien en mer de Dunkerque disponible en podcast sur DELTA FM

Déploiement de structures d’information du projet sur le territoire

Parc éolien en mer de Dunkerque et son raccordement électrique : Soirée d'information le 16 juin 2023 à Leffrinckoucke

Parc éolien en mer de Dunkerque et son raccordement électrique : Ateliers environnement – Réunion de restitution

Intervention auprès des étudiants de l’Université du Littoral Côté d’Opale (ULCO)

Parc éolien en mer de Dunkerque et son raccordement électrique : la nouvelle newsletter du projet est disponible !

Parc éolien en mer de Dunkerque et son raccordement électrique : 1er bilan annuel de la concertation des maîtres d'ouvrage
L'actualité 2022 du projet - Raccordement électrique du parc éolien en mer de Dunkerque

Concertation préalable à la mise en compatibilité du Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) Flandre Dunkerque

Parc éolien en mer de Dunkerque et son raccordement électrique : avis de marché du poste électrique en mer

Assises de l'économie de la mer du 8 et 9 novembre 2022

Parc éolien en mer de Dunkerque et son raccordement : Publication du premier rapport intermédiaire de la concertation continue des garant.e.s de la Commission nationale du débat public (CNDP)

Forum dédié à l’environnement et la biodiversité

Participation à la première édition de la « Fabuleuse Factory »

Village Énergies du Futur - Été 2022

Rendez-vous au Village du futur
À vos agendas : EMD et RTE organisent un Forum Environnement et Biodiversité, le 14 septembre prochain

La seconde newsletter du projet est disponible !

La plateforme participative du projet est en ligne

RTE et la SNSM de Dunkerque signent une convention de partenariat

Nos salariés se forment à la sécurité offshore

Signature d’une convention entre RTE et la CCI Hauts-de-France.

Poursuite des ateliers environnement avec les parties prenantes

La première newsletter du projet est sortie !
L'actualité 2020/2021 du projet - Raccordement électrique du parc éolien en mer de Dunkerque

Lancement des premiers ateliers environnement avec les parties prenantes

Village Énergies du Futur - Été 2021

Les porteurs du projet de parc éolien en mer de Dunkerque présents au village des énergies du futur

La localisation du raccordement se précise

Trois garants nommés pour la concertation post-débat public

Une entreprise du Dunkerquois en charge du stockage des câbles sous-marins destinés à la maintenance

Poursuite du développement du projet éolien en mer de Dunkerque

Poursuite du développement du projet éolien en mer de Dunkerque et de son raccordement électrique suite au débat public

Le compte-rendu et le bilan du débat sont en ligne

Fin du débat public

Etudes en cours sur la plage et l’estran de Dunkerque

Débat public : les nouvelles dates

[Vidéos] – point d’étape à mi-débat et réponses aux questions des participants

Partenariat entre ENEDIS, RTE, Dunkerque-Port et la communauté urbaine : la co-construction du poste électrique « Grand Port » a débuté !

Lancement du débat public « Dunkerque éolien en mer »

Raccordement du parc éolien en mer de Dunkerque : lancement des études archéologiques en mer

COVID-19 : report du débat public pour le projet Dunkerque

Parc éolien en mer de Dunkerque : préparation du débat public

RTE et la CUD lancent un appel à projet pour une plateforme en mer multi-usage
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En savoir plus sur la concertation
A. La concertation Fontaine [2018 - 2021]

Dès 2018, RTE a engagé une concertation dite Fontaine pour le raccordement électrique du parc éolien. Menée sous l’égide du sous-préfet de Dunkerque, cette concertation a associé les élus et les représentants des parties prenantes et a permis de valider l’aire d’étude, puis de faire le choix d’un fuseau de moindre impact.
1) La validation de l’aire d’étude
Une première instance locale de concertation s'est tenue en avril 2019 et a donné lieu à la validation de l’aire d’étude de raccordement sous l’égide du préfet du Nord.

2) La validation du fuseau et de l’emplacement de moindre impact
Une seconde instance locale de concertation s’est tenue en juillet 2021 afin de valider le fuseau de moindre impact de la double liaison sous-marine et souterraine entre le poste électrique en mer et le poste électrique à terre et l’emplacement de moindre impact du poste électrique à terre. Cette étape a consisté à définir pour la double liaison et pour le poste électrique à terre un périmètre d’implantation pour chaque ouvrage. Puis, il a été ensuite affiné pour arriver à des tracés de liaison et une emprise du poste plus précis dans l’étude d’impact.
Accédez à l'ensemble des contributions à la définition des futurs énergétiques 2050.

B. Le débat public [2020]


Présentation du projet lors de la première réunion publique - Bray-Dunes - Crédit photo : Olivier Soury
Le débat public, organisé par la Commission nationale du débat public (CNDP), s’est déroulé du 14 septembre au 20 décembre 2020.
Au cours de celui-ci, 9 réunions publiques ayant réuni plus de 1 100 participants en présentiel ou par voie numérique ont été organisées ainsi que 3 ateliers d’acteurs, une émission de télévision suivie par 102 000 téléspectateurs, une émission radio, un groupe témoin citoyen, un témoignage d’une classe de collégiens, et 3 débats mobiles avec le cyclomaton©.
Différentes modalités d’expression ont été proposées dans le cadre du débat public (rédiger un cahier d’acteur, émettre un avis, poser une question aux maîtres d’ouvrage ou à la CPDP, commenter un avis, une question ou la réponse à une question, mise à disposition de cartes T, présence d’un local du débat à Dunkerque) qui ont permis de recueillir 138 questions, 93 avis, et 24 cahiers d’acteurs.
Le débat public a également permis d’associer les représentants de l’État (ministère de la transition écologique, préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord, DREAL Hauts-de-France) qui ont présenté les choix opérés par l’État sur la politique énergétique nationale, ainsi que sur la zone d’implantation du parc éolien en mer de Dunkerque.
Pendant trois mois, des échanges ont été réalisés en présentiel puis en distanciel en raison de la crise sanitaire. Création d’emplois locaux, économie locale, biodiversité, paysage, tourisme, sécurité maritime, cohabitation des usages et relations avec la Belgique, la CNDP est revenue sur les principaux sujets abordés et les principales questions posées par le public pendant le débat autour du projet de parc éolien en mer de Dunkerque. Les maîtres d’ouvrage se sont engagés devant les 250 personnes présentes à la restitution, à étudier en détail les recommandations, les remarques et les interrogations formulées sur la définition du projet.
Le président de la CPDP a établi un compte-rendu du débat et la présidente de la CNDP, Chantal Jouanno, en a dressé le bilan. Consultez le compte-rendu du débat et le bilan dressé par la CNDP.
La société Éoliennes en Mer de Dunkerque pour le parc éolien en mer ainsi que RTE pour le raccordement au réseau électrique terrestre, ont décidé, le 10 mai 2021, de façon commune, de poursuivre le développement du projet de parc éolien en mer au large de Dunkerque. Découvrez les 4 grands engagements pris par Eoliennes en Mer de Dunkerque et RTE pour le projet.
C. La concertation continue Post-débat public [de 2021 jusqu’à l’enquête publique]

Au regard des enseignements du débat public, les maîtres d’ouvrages se sont engagés à mettre en place un dispositif de suivi et de concertation continue auprès du public, sous l’égide de deux garants nommés par la CNDP, Claude BREVAN et Jacques ROUDIER. Les garants suivent la phase de concertation continue jusqu’à l’ouverture de l’enquête publique.
L’engagement de mener une concertation continue se structure autour de cinq thématiques apparues comme essentielles pendant le débat public : Environnement et biodiversité, Cadre de vie et tourisme, Pêche professionnelle et cultures marines, Retombées territoriales et économie, Navigation et sécurité maritimes.
À partir de septembre 2021, une importance particulière a été accordée à l’environnement, avec la volonté de mettre en place une concertation ciblée sur la thématique environnementale et de partager avec les parties prenantes locales (associations, GPMD, Comité régional des pêches maritimes et des élevages marins, Comité régional conchylicole, ULCO, etc.) le contenu de l’étude d’impact environnementale, soit l’état initial, l’évaluation des impacts ainsi que les mesures d’évitement, de réduction et de compensation et de suivi proposées.
Cette démarche de concertation s’est ainsi articulée autour de quatre temps, suivant le processus d’élaboration d’une étude d’impact :
- Un premier cycle d’ateliers dédié à l’état initial (septembre – octobre 2021). Ces rencontres se sont articulées autour de quatre thématiques :
- Avifaune :
- Benthos et ressource halieutique :
- Paysage et enjeux terrestres :
- Mammifères marins et chiroptères :
- Une conférence décryptage (décembre 2021) visant à présenter le nouveau régime des autorisations à caractéristiques variables et ses implications pour le projet :
- Un second cycle d’ateliers dédiés aux impacts et aux mesures (mars 2022). Six ateliers ont été organisés autour des thématiques suivantes :
- Bruit et mammifères marins :
- Enjeux terrestres :
- Conditions hydrosédimentaires :
- Benthos et ressource halieutique :
- Paysage :
- Avifaune et chiroptères :
- Un atelier de restitution, organisé le 14 avril 2023, a eu pour objectif de restituer les principaux éléments intégrés dans l’étude d’impact à l’issue de la démarche de concertation.
Par ailleurs, EMD et RTE ont convié le public et les parties prenantes environnementales à une soirée dédiée à la thématique de l’environnement et de la biodiversité le 14 septembre 2022 afin de partager avec eux les études menées et les résultats obtenus dans le cadre de l’étude d’impact environnementale. Ce forum a également été l’occasion de présenter les mesures qui seront mises en œuvre lors de la conception du projet pour prendre en compte ces enjeux environnementaux locaux.
Par ailleurs, RTE et EMD se sont notamment engagés à conduire à destination du public des temps de concertation, d’écoute et de partage. Les maîtres d’ouvrages sont notamment présents chaque été à un événement itinérant appelé le Village des Energies du futur, organisé par la Halle aux Sucres de Dunkerque, sur le territoire dunkerquois :
Par ailleurs, le 16 juin 2023, le public a pu découvrir un espace d’exposition présentant l’environnement du projet et durant laquelle les équipes de RTE et d’EMD ont pu répondre aux interrogations. Par la suite, en soirée, une réunion publique était organisée afin de faire un point d’avancement du projet.
Dans le cadre de cette concertation continue, il est mis à disposition du public des supports et outils accessibles pour tous et notamment :
- Une plateforme numérique permettant la mise à disposition d’une information complète sur le projet
- Des lettres d’information régulières sont diffusées :
- Des photomontages présentant le parc et le poste électrique en mer dans leur environnement.
- Des structures d’informations présentant les informations clés du projet et des photomontages en grand format.
- Des casques de réalité virtuelle permettant de visualiser le projet depuis plusieurs points de vue.
- Des fiches thématiques sur l’environnement sont également à disposition :
- Une synthèse de l’étude d’impact environnemental.
Un rapport intermédiaire des garants, couvrant la période de juin 2021 à fin juin 2022 a été publié en septembre 2022. Il rend compte en toute neutralité et transparence de la concertation et des arguments échangés durant douze mois et il indique des préconisations pour la suite de la concertation continue. Par ailleurs, un premier bilan annuel de la concertation des maîtres d’ouvrage EMD et RTE, couvrant la période du 10 mai 2021 au 30 juin 2022, a permis de revenir sur l’ensemble des dispositifs et des actions de concertation et d’information mise en place sur le territoire. Ce bilan annuel est complémentaire de celui publié en septembre 2022 par les garants de la CNDP.
Un second bilan annuel des maîtres d’ouvrages, couvrant la période du 1er juillet 2022 au 30 juin 2023, a été publié. Ce second bilan est complémentaire de celui publié par les garants de la CNDP, Mᵐᵉ Claude BREVAN et Mʳ Jacques ROUDIER.
Enfin, le troisième bilan annuel de la concertation des maîtres d’ouvrages, couvrant la période du 1er juillet 2023 au 30 juin 2024, a été publié par RTE et EMD.
D. L’instance de concertation et de suivi [depuis 2021]

En complément, un dispositif de dialogue continu et structuré, dans le cadre de l’Instance de concertation et de suivi (ICS), est prévu par le cahier des charges de l’appel d’offres. L’ICS est pilotée par la préfecture du Nord et la préfecture maritime. Au sein de cette instance, plusieurs groupes de travail thématique se réunissent régulièrement et constituent des espaces de réflexion, de dialogue, d’échanges d’informations et d’expertises sur le projet et ses enjeux.
Retrouvez les documents relatifs à cette première réunion plénière sur nord.gouv.fr qui s’est tenue le 7 avril 2021 avec 4 groupes de travail sur les thématiques suivantes :
- Environnement, piloté par DDTM
- Emploi et économie, piloté par la DIRECCTE HdF
- Patrimoine culturel et tourisme, piloté par DRAC
- Usages et sécurité maritime, piloté par la Préfecture Maritime et DDTM
Retrouvez les documents relatifs à cette seconde réunion plénière sur nord.gouv.fr qui s'est réunie le 21 septembre 2022.
Cette instance constitue ainsi un lieu de dialogue privilégié entre les parties prenantes pour l’élaboration de propositions tout au long de la vie du projet.
E. Concertation post enquête publique

À l'issue de l'enquête publique et au regard de l'ensemble des contributions, la commission d’enquête a produit un rapport et des conclusions dans lesquelles elle a donné un avis motivé sur le projet. Ce document a été ensuite transmis aux autorités compétentes qui feront le choix d’autoriser ou non le projet.
Si le projet est autorisé, le dispositif d’information et de concertation se poursuivra.
Par ailleurs, l’ensemble des dispositifs continus tels que le site internet du projet, la plateforme participative continueront d’être alimentés pour maintenir le lien instauré avec le territoire.
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En savoir plus sur les caractéristiques techniques
Les principes du raccordement électrique du parc éolien en mer au large de Dunkerque

Pour raccorder le parc éolien en mer au large de Dunkerque au réseau terrestre de transport d’électricité, RTE prévoit de créer :
- un poste électrique en mer, qui permettra de collecter l’électricité produite par les 46 éoliennes au maximum (66 000 volts), et de transformer sa tension en une tension adaptée au réseau de transport d’électricité (225 000 volts) ;
- une double liaison électrique sous-marine et souterraine à 225 000 volts entre le poste en mer et le poste à terre ;
- un poste électrique à terre à 225 000 volts à proximité de Dunkerque, raccordé au réseau électrique existant à proximité.
[VIDÉO] - Comment est raccordé un parc éolien en mer ? (05:21)

[La vidéo montre le raccordement d'un parc éolien en mer par RTE, avec une plateforme qui transforme l'électricité des éoliennes avant de la transporter via des câbles sous-marins et terrestres. Le projet intègre des solutions innovantes, tout en respectant la biodiversité marine.]
Voix off : Bonjour et bienvenue dans l'univers de RTE en mer. Vous avez sous les yeux l'ensemble du dispositif de raccordement d'un parc éolien en mer. Avez-vous remarqué les sphères blanches dans le paysage ? Ce sont les points d'intérêt à partager avec vous. Vous pourrez fixer l'un d'entre eux pour entrer dans un espace spécifique et explorer les lieux.
[Ces sphères blanches se trouvent au niveau de l'atterrage des câbles, de la plateforme sur l'eau, de la plateforme sous l'eau et du parc éolien.]
Mais commençons par les présentations. RTE, Réseau de transport d'électricité, exploite, maintient et développe le réseau à haute et très haute tension. Dans le cas présent, notre métier est de créer et exploiter les infrastructures de raccordement permettant aux consommateurs de bénéficier en priorité et au meilleur coût de l'énergie produite par les éoliennes en mer.
En mer, le vent est plus fort et plus régulier. L'électricité y est produite grâce aux turbines des éoliennes connectées à une plateforme électrique offshore. Sur cette plateforme, RTE transforme la tension de cette électricité sur place et la transporte par une liaison sous-marine jusqu'à la côte. Une liaison souterraine prend ensuite le relais jusqu'à un poste électrique terrestre.
[Zoom sur la plateforme]
Nous voici en mer. Devant nous, la plateforme électrique RTE avec la première éolienne à environ 500 mètres.
La fonction de cette plateforme ? Collecter l'électricité renouvelable produite en mer par les éoliennes pour la transformer. Ici, grâce au transformateur, elle va passer de 66 000 volts à 225 000 volts. Cette transformation permet ensuite de transporter l'électricité avec un nombre réduit de câbles à très haute tension, généralement deux, au lieu d'une dizaine jusqu'à la côte. Cette plateforme, d'une hauteur d'environ 40 à 50 mètres au-dessus du niveau de l'eau, est supportée par une structure métallique ou jaquet posée et fixée sur le front marin, à une profondeur de plusieurs dizaines de mètres. Cette infrastructure électrique peut également accueillir d'autres usages au service du territoire ou de besoins de la collectivité en mer.
[Vue sur le sol marin]
Regardez sur votre gauche. Vous ne voyez rien ? C'est normal. Les câbles 225 000 volts sous-marins sont enfouis dans le fond marin. Ou quand le sol marin ne le permet pas, ils sont protégés par les enrochements sur lesquels se recrée de la biodiversité. Côté plateforme, ces fondations peuvent aussi favoriser la biodiversité, comme ici, avec des enrochements qui protègent la structure tout en servant d'abri ou d'habitat pour la faune et la flore.
Et nous sommes prêts à aller plus loin. Que diriez-vous de poser un parc à moules ou à huîtres à proximité de la plateforme comme culture expérimentale ? C'est possible.
[Vue d'hydroliennes]
De même, sur votre droite, la plateforme pourrait accueillir et transporter l'électricité produite par de nouvelles solutions innovantes, comme ici, des hydroliennes posées à proximité.
[Vue aérienne de la plateforme entourée par les éoliennes]
Regardez vers le bas. La plateforme est sous nos pieds. Cette plateforme est intelligente. Elle accueille une station scientifique aérienne avec capteurs multiples, radars, stations météo, stations automatisées d'observation. RTE y installe aussi des relais télécoms ou vidéo. Toutes ces données passeront par la fibre optique intégrée aux câbles électriques RTE qui rejoignent le continent.
[Vue aérienne sur des dizaines d'éoliennes]
Regardez autour de vous. Ici, en mer, nous sommes certains de profiter des vents les plus forts, les plus fréquents et les plus constants. C'est un endroit idéal pour un parc éolien. Une plateforme électrique comme celle-ci peut accueillir la production de plusieurs champs éoliens, quelle que soit leur technologie. Éoliens posés ou flottants, ou même hydrolien sous la mer. Dans ce cas, nous parlerons d'un hub de raccordement. RTE est chargé par l'État du raccordement de toutes les énergies marines renouvelables et si leur planification le permet, RTE pourra aussi mutualiser ces plateformes et ces câbles en mer.
[Vue aérienne de l'atterrage, jonction entre la mer et la terre]
Nous voici au niveau de l'atterrage de la liaison sous-marine. Les câbles y sont systématiquement enfouis à une profondeur tenant compte de l'évolution du trait de côte. En mer, comme à terre, RTE protège ces câbles de transport en les enfouissant dans le sous-sol ou lorsque le sous-sol est rocheux, en mettant en place des protections externes.
[Vue aérienne d'une boîte en béton enfouie dans le sable]
Jetons maintenant un œil sous le sable. Vous voyez cette grande boîte en béton ? C'est ce qu'on appelle la chambre de jonction. C'est à cet endroit que sont reliés les câbles sous-marins et les câbles souterrains de transport d'électricité. En effet, sous l'eau ou sous terre, les contraintes ne sont pas les mêmes et RTE doit prévoir des câbles spécifiques adaptés au milieu marin. Une fois le câble sous-marin sorti de l'eau, nous pouvons utiliser des câbles terrestres classiques.
Le poste électrique en mer

Le poste électrique en mer aura pour objectif de transformer l’électricité produite par les éoliennes du niveau de tension 66 000 V en tension 225 000 V.

Pour visualiser le futur parc éolien et le poste électrique en mer dans son environnement depuis différents points de vue sur le territoire, en France et en Belgique, nous vous invitons à prendre connaissance des photomontages réalisés par le bureau d’étude spécialisé Geophom.
Les câbles sous-marins et souterrains

Pour réaliser le raccordement du parc éolien en mer de Dunkerque, l’installation d’une double liaison électrique à 225 000 volts d’environ 24 kilomètres est nécessaire depuis le poste électrique en mer vers le poste électrique à terre.
Cette double liaison électrique est composée :
- D’une double liaison électrique sous-marine d’une longueur de 17 km environ entre le poste électrique en mer et les chambres d’atterrage installées sur le littoral.
Elle est composée de deux câbles tripolaires. La méthode d’ensouillage des câbles sous-marins est la méthode de protection privilégiée pour le projet de Dunkerque, au regard des usages existants et des caractéristiques des fonds marins.

- De deux chambres de jonction à l’atterrage, souterraines, sur la commune de Dunkerque (Mardyck) au niveau de la plage du Braek, permettant le changement de technologie des câbles sous-marins vers des câbles souterrains
- D’une double liaison électrique souterraine d’environ 6,5 km, depuis les chambres d’atterrage et parcourant les communes de Dunkerque (Mardyck) et Loon-Plage jusqu’au poste électrique à terre.
La double liaison électrique souterraine est un ouvrage composé de deux circuits électriques ; chaque circuit étant lui-même composé de trois câbles conducteurs unipolaires indépendants (courant triphasé).
[VIDÉO] - Les liaisons sous marines chez RTE (04:23)

[La vidéo explique la création des liaisons électriques sous-marines pour acheminer l'électricité des énergies marines vers le réseau terrestre, en détaillant les étapes clés : études, déroulage des câbles, construction de plateformes, et raccordement au réseau.]
[RTE, les liaisons électriques en mer]
Voix off : Pour développer la solidarité électrique européenne et accélérer la transition énergétique, RTE conçoit, met en service et exploite le réseau électrique en mer.
Les liaisons en mer servent à cheminer l'électricité produite par les énergies marines renouvelables vers le réseau terrestre. Ces raccordements sont généralement réalisés en courant alternatif. Les liaisons en mer servent également à développer les échanges avec nos voisins européens. Les interconnexions acheminent l'électricité en courant continu.
Elles permettent de sécuriser l'alimentation électrique du pays, de renforcer le réseau électrique européen, d'optimiser les moyens de production et également de réduire les émissions de CO2 à l'échelle européenne au bénéfice des consommateurs.
Mais quelles sont les grandes étapes pour créer une liaison en mer ?
[Étape 1 : les études et la concertation]
Des études sont menées pour analyser les fonds marins, la qualité du sol, les vestiges archéologiques, l'érosion de la côte, les activités humaines et bien sûr l'impact environnemental des travaux. Ces informations servent à déterminer le tracé de la liaison ainsi que la position du poste en mer. L'objectif est de définir les meilleures méthodes, moyens à mettre en œuvre et périodes d'intervention pour minimiser les impacts.
Une concertation avec les parties prenantes permet de recenser les éventuelles contraintes et définir le tracé de moindre impact. Une concertation avec le public est également organisée pour exposer le projet, consulter les habitants et recueillir leurs propositions en amont des demandes d'autorisation pour les travaux.
[Étape 2 : le déroulage et la protection du câble]
Acheminé par un navire câblier, le câble est déroulé en mer. Selon la nature du sol, la profondeur des eaux ou les usages identifiés, plusieurs techniques sont possibles pour protéger le câble. L'ensouillage est la technique privilégiée lorsque le sol ne comporte pas de difficultés particulières, par exemple s'il est principalement constitué de sable. Le câble est ainsi enfoui dans une tranchée qui se comble naturellement.
Lorsque l'ensouillage est impossible, le câble est revêtu d'une protection externe. L'enrochement peut être envisagé à cet effet, tout en veillant à ne pas gêner les activités en surface. Ainsi, le câble est toujours protégé.
La durée des travaux dépend de la technique de protection retenue, de la prise en compte des usages sur la zone et aussi des conditions météorologiques.
[Étape 3 : la plateforme en mer]
Pour collecter l'électricité renouvelable produite en mer, RTE est appelée depuis 2018 à réaliser un poste électrique ou plateforme de raccordement en mer. Cette plateforme héberge des transformateurs et d'autres équipements électriques qui vont élever la tension et ainsi permettre à RTE d'acheminer l'électricité jusqu'au réseau terrestre à l'aide de deux câbles de 225 kV au lieu d'une dizaine de câbles de moindre tension.
Ces plateformes peuvent aussi accueillir d'autres services utiles pour la collectivité et répondant aux besoins des instituts de recherche, des services de l'État, des collectivités ou des associations.
[Exemples de services : station scientifique, station météo ou recherches et études]
Elles deviennent ainsi multiusages.
[Étape 4 : l'atterrage]
La connexion entre la liaison en mer et le réseau terrestre s'appelle l'atterrage. Pour protéger la liaison à la profondeur adaptée dans la zone d'atterrage, RTE prend notamment en compte l'évolution du trait de côte.
Les techniques d'atterrage utilisées varient. L'une d'elles régulièrement utilisées consiste à faire un forage dirigé, par exemple sous des dunes à protéger. Ensuite, le câble est orienté vers un poste électrique de raccordement
via une liaison électrique souterraine. Ainsi, le raccordement des EMR et les interconnexions marines sont le prolongement naturel du savoir-faire de RTE sur Terre.
En mer comme à Terre, RTE développe sans cesse son expertise en utilisant les dernières technologies disponibles pour limiter les impacts et ainsi accompagner la transition énergétique.
Le poste électrique terrestre et son raccordement

Le poste électrique à terre permettra d’injecter l’électricité provenant du parc éolien au réseau électrique à 225 000 volts. Il sera aménagé sur la commune de Mardyck associée à la ville de Dunkerque au sein de la zone industrialo-portuaire du Grand Port Maritime de Dunkerque, en continuité de sites industriels.
Ce nouveau poste électrique sera raccordé sur la ligne existante 225 000 volts Grande-Synthe-Westhouck, située à proximité immédiate, par deux doubles liaisons aériennes de 300 mètres de longueur.
