Avec ses 105 000 kilomètres de lignes et ses 2700 postes, RTE ne passe pas inaperçu dans le paysage français. Et, pour lutter contre le changement climatique en accompagnant la montée en puissance des énergies renouvelables, il est nécessaire d’adapter le réseau, de réaliser des travaux de grande ampleur, tout en respectant les délais et les coûts, et en ayant un impact minimum sur la biodiversité. Dans ce contexte, plus que jamais, RTE est engagé auprès de toutes ses parties prenantes pour construire les solutions de demain d’un réseau plus durable.

RTE a fait du dialogue régulier avec ses parties prenantes une priorité. Elles apportent leur expertise et leur vision, ce qui permet d’anticiper leurs attentes et d’y apporter une réponse. 600 partenariats sont actuellement noués (sous forme d’adhésions ou de conventions) à l’échelle régionale, nationale et européenne.
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RTE co-construit ses projets et ses solutions avec des interlocuteurs variés aussi bien association de protection de l’environnement, qu’agriculteurs, think tanks, ONG, organisations professionnelles mais aussi collectivités territoriales et institutions. C’est un gage de confiance mutuelle et d’efficacité décuplée. Ces partenariats peuvent prendre différentes formes : programme de rencontres, échange de savoir-faire, actions partagées… Ils ont tous en commun de s’inscrire dans la durée.

Préserver la biodiversité et les oiseaux


Engagé pour le respect de la biodiversité, qui constitue l’axe principale de sa politique environnement, RTE travaille de longue date avec différents partenaires pour mettre, par exemple, en place des alternatives au girobroyage, technique d’entretien sous les lignes qui consiste à broyer la végétation et ainsi transformer les emprises de lignes électriques en corridors écologiques. Plusieurs partenariats ont été signés avec la Fédération nationale des chasseurs (FNC) afin de développer ensemble une gestion durable et raisonnée des terrains. Plus de quarante sites ont ainsi été aménagés par les chasseurs, notamment par la restauration de végétaux qui offrent un abri et une source de nourriture à la faune sauvage.


Afin de protéger la biodiversité aux abords des lignes à haute et très haute tension qui traversent les Parcs naturels régionaux, RTE et la Fédération des parcs naturels régionaux de France (FPNRF) ont noué un partenariat pour réaliser des aménagements favorables à la biodiversité sous les lignes. Des coopérations de même nature ont en outre été engagées avec les Réserves Naturelles de France (RNF) et la Fédération des conservatoires d’espace naturels (FCEN). La création d’espaces de pâturage sous les lignes électriques a été mise en œuvre en partenariat avec la Confédération nationale de l’élevage (CNE). Découvrez le partenariat avec la Confédération nationale de l’élevage.


La protection des oiseaux fait également l’objet de soins particuliers de la part de RTE et des défenseurs de l’environnement : la Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) et France Nature Environnement siègent avec RTE et Enedis au sein du Comité national avifaune. Ils travaillent à la préservation des oiseaux notamment grâce à la signalisation des lignes électriques. Certains oiseaux comme les balbuzards ou les cigognes aiment les points hauts que sont les pylônes pour nicher. Les équipes de RTE, en collaboration avec la LPO pour le balbuzard et l’ACROLA pour la cigogne, ont permis l’installation de caméra à proximité des nids qui recueillent des informations utiles pour mener des études scientifiques.

[VIDÉO] - RTE GMR Sologne - Opération BALBUZARD 1 (04:29)

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Balbuzard en plein vol - RTE
Observation of osprey on the RTE's grid
Lire la transcription textuelle de l'illustration : Masquer la transcription textuelle de l'illustration : RTE GMR Sologne - Opération BALBUZARD 1 (04:29)

[RTE participe à la préservation du balbuzard pêcheur en collaborant avec des experts pour suivre et protéger ses nids. Ce projet illustre l'engagement de l'entreprise pour concilier gestion du réseau électrique et protection de la biodiversité.]

Marie-des-neiges De Bellefroid, chargée d'études - Loiret Nature Environnement : Le balbuzard pêcheur, c'est un très grand rapace qui fait plus d'un mètre cinquante d'envergure. C'est un rapace piscivore, c'est-à-dire qu'il mange du poisson. Le balbuzard est célèbre parce qu'il est très, très rare. Donc il a cessé de nicher en France à partir de la première moitié du XXe siècle et il est revenu tout seul s'installer en forêt d'Orléans au début des années 80.

René Risoux, Directeur scientifique Muséum d'Orléans : Il faut savoir que le balbuzard pêcheur, c'est une espèce déjà un peu extraordinaire. Il n'est pas très abondant en Europe occidentale, il est très rare en France. Donc il porte en lui cette espèce de renouveau, de retour d'une espèce rare qui revient seul et qui est en train d'améliorer un peu notre biodiversité française.

Éladio Fernandez Galiano, Chef de l'unité biodiversité du Conseil de l'Europe : Le balbuzard, c'est une espèce d'une grande importance européenne et il y a un cadre législatif : c'est la Convention de Berne qui protège le balbuzard dans tout l'ensemble de l'Europe et aussi la Directive Oiseau qui les protège et qui protège aussi ses habitants.

Véronique Bertin, Responsable du service forêt, Agence Val de Loiret - ONF : Quand on a une espèce protégée telle que le balbuzard sur un massif forestier, l'objectif c'est bien de maintenir son habitat. Donc là on sait que son habitat ce sont des pins adultes et donc quand on a localisé les nids pendant la période de reproduction, c'est de limiter au maximum le dérangement pour que l'espèce puisse s'assurer de sa reproduction, élever ses petits jusqu'à l'envoi.

Marie-des-neiges De Bellefroid, chargée d'études - Loiret Nature Environnement : Aujourd'hui la pédagogie autour du balbuzard est très importante parce que ce qu'on essaie d'expliquer c'est pourquoi le balbuzard est à protéger, pourquoi il n'est pas aussi menaçant que le disent les pêcheurs. Et tout ça passe par une communication, par des images. Donc on a le souhait de faire un grand projet de prise d'images sur des nids, de pouvoir les mettre à disposition du grand public par internet. Et dans cette optique, RTE est un partenaire qui est tout trouvé, tout naturel, parce qu'ils ont des balbuzards sur leur pylône depuis 2006. Ça veut dire qu'il y a 10 ans déjà qu'ils ont pris l'habitude de les prendre en considération.

Ludovic Gérard, Chef d'équipe ligne RTE : On a commencé à mettre des corbeilles pour le nid du balbuzard.

Et Loire et Nature Environnement souhaitaient également pouvoir observer en permanence ces oiseaux.

Donc le RTE a dit banco. Et on a installé des caméras sur des nids pour observer ces oiseaux en permanence depuis leur installation jusqu'à leur départ pour la migration.

Voix d'un homme : L'idée des caméras, c'était qu'une idée au départ. C'est devenu un projet, une réalisation à l'espace de 4 mois. C'est passé très rapidement. On a parlé de ça à l'automne, on est au printemps, ça fonctionne déjà maintenant. C'est hyper efficace, ce sont des partenaires réguliers et avec un entretien de très bonnes relations avec les scientifiques et les naturalistes.

Véronique Bertin, Responsable du service forêt, Agence Val de Loiret - ONF : Le double objectif de ce projet, c'est de mettre à disposition du grand public un maximum d'images autour de cette espèce emblématique, mais aussi de donner de la matière aux chercheurs et à la recherche pour exploiter et mieux connaître encore le balbuzard pêcheur.

Voix d'un homme : En matière de protection, quand il y a des menaces sur certains nids, quand il y a de la prédation de la part de carnivores, on va pouvoir les filmer. On saura comment ça se passe. On saura aussi quel type de protection on peut adapter pour chaque nid. Ça, c'est important.

Éladio Fernandez Galiano, Chef de l'unité biodiversité du Conseil de l'Europe : La loi, c'est bien, mais ce n'est pas assez. Il faut que l'environnement soit dans le cœur des gens, parce que nous ne faisons pas les lois pour les oiseaux, nous faisons les lois pour les sociétés. Si les gens pensent que ce ne sont pas des choses importantes pour nous, ce sera fini. Donc l'aspect éducatif de ce projet est fondamental.

[Logo RTE, le réseau de l'intelligence électrique.]

[Objectif Balbuzard en partenariat avec Orléans Mairie, Mobe, Loiret Naturel Environnement, Office National des Forêts. Avec l'appui de la LPO, agir pour la biodiversité]

[Ensemble pour la protection de l'oiseau !]

Masquer la transcription textuelle de la vidéo :

Dialoguer avec le monde marin


Pour préparer le raccordement des futurs parcs éoliens offshore et la construction d’une première plateforme électrique en mer, RTE entretient un dialogue avec tous les acteurs du monde marin (pêcheurs, sauveteurs, acteurs du tourisme, ONG…). RTE construit des relations durables avec les acteurs littoraux et maritimes, fait vivre les partenariats existants et en développe de nouveaux.


Un partenariat avec le Comité National des Pêches en mer et des élevages marins (CNPMEM) a ainsi été conclu en 2013 afin de minimiser les effets que ces raccordements pourraient occasionner pour les pêcheurs professionnels. Une convention avec Surfrider Foundation Europe, une ONG de référence dans le combat pour la protection de l’océan et de ses usagers, a été signée en 2018. Elle vise à échanger sur les énergies marines et prévenir la pollution en milieu marin. Des actions de sensibilisation avec, et auprès, des équipes de RTE sont prévues. Rte est aussi engagée auprès des sauveteurs en mer (SNSM) et apporte son soutien aux stations situées à proximité des parcs éoliens offshores.

Dialoguer avec les territoires


RTE fait de l’écoute des acteurs des territoires une priorité. Il entretient naturellement le dialogue avec les territoires en mettant au cœur de ses préoccupations l’intégration de ses ouvrages dans le paysage, la préservation de l’environnement et la contribution à la création et au maintien du tissu économique local. En tant que chefs de file en matière d’énergie, les régions sont à la recherche d’appuis dans la définition de leur planification stratégique énergétique. RTE les aide à se doter d’une feuille de route énergétique et à assurer leur sécurité électrique. En collaboration avec l’ADEME, Agence De l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie, RTE a contribué à l’opération « territoire à énergie positive » mise en place dans la région Occitanie. Cette démarche vise à en faire un territoire innovant, résolument engagé par la transition énergétique.

Réussir la transition énergétique


La transition énergétique nécessite que chacun se mobilise et se coordonne. C’est pourquoi Rte a développé des relations de partenariat avec un certain nombre d’acteurs dans un esprit de co-construction, pour élaborer notamment le Bilan Prévisionnel ou le Schéma décennal de développement du réseau. Ainsi RTE travaille avec l'association Négawatt sur l’efficacité et la sobriété énergétiques, avec La Fondation Nicolas Hulot sur la Mobilité électrique où encore avec France Nature environnement sur l’importance d’un réseau respectueux de l’environnement pour la transition énergétique.

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