Les émissions de CO2

Parmi ces différentes sources, seules les centrales électriques utilisant des énergies fossiles émettent du CO2 lorsqu’elles fonctionnent.

Toute production d’électricité émet du CO2 si l’on prend en compte l’ensemble du cycle de vie (de l’installation au démantèlement). On parle dans cette question des émissions directes de la phase d'exploitation.

En additionnant la production d’origine nucléaire, hydraulique, éolienne et solaire, près de 90% de l’électricité produite en France n’émet pas de C02.

Au sein de l’Union européenne, seules la Suède et la Finlande, qui disposent de très importantes ressources hydrauliques, font mieux que la France en termes d’émissions de CO2 par kWh consommé.

Même si la part de l’électricité émettant du CO2 est faible, il existe souvent une petite partie de la consommation qui ne peut pas être couverte par la production nucléaire ou renouvelable, et qui nécessite l’utilisation de centrales électriques fonctionnant aux énergies fossiles.

Généralement, la France dispose au printemps d’une électricité renouvelable abondante en raison de l’hydraulicité (pluie, fonte des neiges) et de l’ensoleillement. C’est aussi une période où nos besoins en électricité diminuent en raison de l’arrêt du chauffage et de l’allongement des jours.

Le stockage de l’électricité reste complexe et coûteux, surtout pour de grandes périodes. Seuls les grands barrages permettent d’assurer une certaine forme de stockage d’énergie en prévision de l’hiver.

Selon l’heure de la journée, la France dispose de plus ou moins d’électricité nucléaire et renouvelable disponible. En rechargeant son véhicule la nuit, après 21h, ou en début d’après-midi, on bénéficie d’une électricité moins émettrice de CO2.

En hiver, il est fréquent que la France ait recours à des centrales électriques utilisant des énergies fossiles pour répondre à l’ensemble des besoins. Chaque KWh économisé réduit la facture mais aussi les émissions de CO2 du système électrique français.