Le mix électrique

Au cours des quinze dernières années, la production nucléaire a représenté plus de 70% de la production française d’électricité.

En moyenne, au cours des quinze dernières années, la production hydraulique issue des barrages a représenté 12% de la production d’électricité française, contre 8% pour la production d’électricité utilisant des énergies fossiles.

Pour la première fois, en 2022, la production d’électricité d’origine éolienne et solaire s’est placée en deuxième position. Elle ne cesse d’augmenter depuis le début des années 2000.

La consommation d’électricité des ménages français représente le principal secteur avec un tiers de la consommation totale d’électricité. Depuis 2009, la consommation des activités tertiaires a dépassé celle de l’industrie et se place en deuxième position.

Le chauffage électrique représente plus d’un quart de la consommation d’électricité des ménages français. Les plus fortes consommations interviennent en hiver, le soir, quand l’ensemble des Français se chauffent, s’éclairent et préparent leur repas.

De plus en plus de Français se tournent vers l’autoconsommation d’électricité solaire. Le nombre de foyers concernés devrait dépasser 400 000 à fin 2023, soit un quasi-doublement par rapport à 2022. La France reste néanmoins en retard par rapport à l’Allemagne par exemple.

La France dispose d’une trentaine de points d’interconnexion avec d’autres pays européens, permettant d’exporter nos excédents d’électricité ou de bénéficier des excédents de nos voisins.

Même pendant les grandes vagues de froid, comme celle de 2012, ou lors de la crise énergétique de l’hiver 2022-2023, il a été possible de répondre aux besoins en électricité en combinant la mobilisation de toutes nos ressources, la sobriété et la solidarité européenne.